Dans l'émission sept à Huit du dimanche 24 janvier présentée par Harry Roselmack sur TF1, un reportage a été consacré à une nouvelle niche de tourisme en Tunisie. Intitulé : « Des retraites dorées en Tunisie », le reportage a levé le voile sur un nouveau marché prometteur pour les investisseurs français, mais aussi pour nos hôteliers en cette période de crise. Des hôtels 4 étoiles à Hammamet ou une partie de ces hôtels se transforment en établissements d'hébergement pour Personnes Agées Dépendantes, des (EHPAD) 5 étoiles. Des Français qui ont choisi de passer leurs vieux jours sous le soleil de la Tunisie. Les résidents ont exprimé leur satisfaction des services rendus, mais surtout de l'hospitalité tunisienne. « J'ai découvert un climat de tendresse, d'affection, presque d'amour qui m'a surpris, qui m'a touché, qui m'a bouleversé », a affirmé l'un des résidents avec une grande émotion. Ces maisons de retraite présentent des offres de services complets de la fourche à la fourchette à des prix imbattables, aux alentours de 2700 euros voire 3 000 euros par mois pour un couple contre 5span style="font-family: "times new roman", times, serif; font-size: 16px;"000 à 6 000 euros en France pour une seule personne. Outre les services d'hébergement, chaque pensionnaire bénéficie d'un accompagnement personnalisé 24H/24, soit une aide-soignante par résident. Tous les soins médicaux et les hospitalisations sont compris dans cette formule. Une convention est d'ailleurs signée avec une clinique de la place. Alexandre Canabal, un investisseur français qui a lancé son projet en 2016, le centre Carthagea, a affirmé qu'il s'agit d'une niche porteuse. Il a parlé de 250 clients potentiels. Du fait, il continue l'expansion de son projet en aménageant de nouveaux espaces toujours dans des hôtels de luxe. L'hôtelier prend même en charge une grande partie des travaux de réaménagement. L'investisseur français compte aussi sur les centres de formation spécialisés pour recruter davantage d'aides-soignantes selon des critères bien déterminés. Il compte d'ailleurs ouvrir une école de formation en gérontologie et un nouvel Ehpad. Dans le reportage, il a mis l'accent sur la crise qui frappe le secteur hôtelier en Tunisie tout comme les autres pays qui ont misé sur le tourisme de masse. Ces EHPAD, qui ne sont que deux actuellement en Tunisie, sont vraisemblablement un marché prometteur pour les investisseurs qui cherchent à minimiser leurs coûts, mais aussi porteur pour les hôteliers frappés de plein fouet par la crise sanitaire. Le tourisme médical pourrait être une alternative. YGA