Maintenant que le président de l'Assemblée des représentants du peuple, l'illustre et très respectableRached Ghannouchi, leur a donné son feu vert, les membres de la Coalition Al-Karama sont repris par leurs vieux démons et usent de toute la violence qui les anime. Ils ont repris de plus belle, avec un Seifeddine Makhlouf, dans tous ses états. Avec son arrogance habituelle, Seifeddine Makhlouf, chargé des basses œuvres du mouvement Ennahdha n'a pas pris des gants, pour agresser physiquement et verbalement, Abir Moussi, la présidente du Parti destourien libre (PDL), en lui arrachant son téléphone portable et en la traitant de tous les noms, dans un langage des plus crus qui dépasse celui des charretiers. Ces agissements prouvés à travers une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux n'ont pas manqué d'indigner les gens honnêtes et les organisations nationales, comme c'est le cas de l'UGTT (Union générale tunisienne du travail). La centrale syndicale a condamné, hier, l'agression perpétrée par le chef du bloc de la coalition Al-Karama (la dignité) Seifeddine Makhlouf contre la présidente du Parti Destourien Libre (PDL) Abir Moussi "devant le silence et la complicité de la présidence de l'Assemblée des Représentants du Peuple (ARP). Dans un communiqué publié sur sa page officielle et repris par l'agence TAP, suite à la diffusion mercredi d'une vidéo sur les réseaux sociaux filmant l'agression survenue au sein de l'ARP, l'UGTT a mis en garde contre le rôle dangereux joué par le Bloc de la CoalitionAl-Karama, le qualifiant de bloc "terroriste" qui "harcèle les députés et incite contre les médias, les syndicalistes, la société civile et tous ceux qui s'opposent à lui. Selon la centrale syndicale, la présidence de l'ARP et le mouvement Ennahdha sont responsables de la détérioration de la situation au sein du parlement et dans tout le pays. A cet effet, l'Union appelle tous les députés "libres" à prendre des mesures efficaces pour mettre fin à la violence. L'UGTT a rappelé qu'elle avait adressé une correspondance au Président du Parlement concernant les dépassements du bloc de la Coalition Al Karama, estimant que le rejet du discours de haine n'est pas suffisant et est considéré comme forme de non-respect de la responsabilité constitutionnelle. L'Union a appelé à la condamnation de ce discours haineux et à la prise de mesures constitutionnelles à l'encontre de ses auteurs afin " d'épargner au pays les tragédies d'incitation à la violence perpétrées par certains partis sous prétexte de la démocratie", faisant référence à la commémoration de l'assassinat du martyr Chokri Belaïd, qui a été victime d'incitation et de discours de haine", lit-on de même source. Al-Karama use du langage cru et des exactions comme arme de dissuasion massive, sans aucun égard pour les conséquences que peuvent avoir ses agissements sur l'esprit des jeunes qui jugent que, puisque ces actes sont permis et demeurent impunis, pourquoi ils n'ont pas le droit de faire de même. F.S