Une quinzaine d'artistes plasticiens participent actuellement et jusqu'au 14 février à une exposition de groupe à la galerie Essaadi à Carthage Hannibal. Sous le titre de : « Small size », c'est une rencontre picturale qui propose une diversité de thèmes sous des petits formats, pour traduire le « Small size. » L'affiche de cette exposition annonce la couleur avec des petits cœurs rouges dansant tout près du titre de l'exposition. Car cette dernière s'achèvera le 14 février et coïncidera avec le jour même de la fête de la Saint-Valentin, la fête de l'Amour. De plus, l'exposition rend hommage, à travers un tableau, à l'artiste plasticien tunisien Béchir Lakhdhar, disparu en 2016 et qui avait laissé une œuvre immense en peinture, design et architecture. Et en parcourant l'exposition, on s'arrête devant l'œuvre : « Les traces », de Salem Lahouar. Egalement vidéaste, il participe pour la première fois à une exposition dans cette galerie. « Les traces » traduisent celles de la femme opprimée. Quant à Aurore Alesoni, elle rend hommage au grand maître Aly Ben Salem avec une « Mona Lisa » à la tunisienne, où l'on retrouve des brins du style de notre peintre. Fatma Madani, disciple d'Adel Megdiche, peint à l'acrylique sur toile, les quatre saisons, en quatre tableaux. Pour Nadia Chouk, qui y participe pour la première fois, représente à l'huile sur toile, la rose et la pivoine. Naïm Ameur, l'huile sur toile, peint dans un style figuratif, des cités, comme : La Médina, Carthage et Bizerte. Mohamed Ali Essaadi participe avec plus d'une photo représentant entre autres, des céramiques métallisées de Kairouan, mais aussi des photos en noir et blanc en argentique. Une occasion pour se rappeler du bon vieux temps de ce procédé photographique. Nous retrouvons : « Le café des nattes », à Sidi Bou Saïd, en 1988, une grande porte, de l'ombre et de la lumière. Sylvain Montéléone y prend part avec : « Africanitude », en technique mixte sur toile et « Narcisse et Perséphone », en dessin sur toile pour plonger dans la mythologie grecque. Sonia Ismail nous propose à l'huile sur fil d'or des portraits de femmes qui s'appellent : « Lella Aicha », « Lella Haniya » et une autre femme qui représente l'optimisme. Quant à Fdhel Ghédira, il nous gratifie de natures mortes en pastel sur papier arche. Sameh Ben Jaafer rend hommage à Gustav Klimt, le peintre symboliste autrichien. Haifa Mediouni expose des bas-reliefs du « Livre de la présentation et de la représentation. » Une exposition qui mérite le détour. L.B.K