* Réaction à l'article « Pharmaciens : Vers la création de 500 postes d'emploi » * Réaction à l'article : « Si seulement chacun « balayait devant chez soi » » ! Réaction à l'article « Pharmaciens : Vers la création de 500 postes d'emploi » « Je suis un peu déçu de ces décisions, je suis pharmacien et je peux maintenant profiter de ces mesures pour créer mon officine de type A dans un des imadas. Mais je vous explique ma réflexion, le 2 janvier, je me suis aperçu que le DPM vient de présenter une liste de pharmaciens sans activité, dont le nombre s'élève à 574, et heureusement que j'ai sauvegardé ce tableau, car une semaine plus tard le tableau n'est plus sur le site du DPM. Parmi ces 574, je connais au moins 200 qui ont des postes, et j'ai aussi leurs cartes de visites. A ce moment, je me suis inquiété, parce que si on a un chiffre invalide, tout ce qui suit sera erroné. Ça n'a pas trop tardé, le 4 janvier, je trouve les nouveaux textes du 18 décembre, et là je me suis dit qu'on est dans une impasse. Suite à la conférence de presse de Kamel Idir annonçant la création de 500 postes (je l'ai calculé, et c'est 491 exactement) donc on a créé au moins deux fois plus de postes que de pharmaciens sans activités. Pour les 200 imadas où on peut créer une pharmacie de jour, je donne un exemple qui n'est pas exhaustif, (Dans la délégation de Bir Ali Ben Khlifa, gouvernorat de Sfax, elle est classée zone 5, une pharmacie pour chaque 12000 habitants, c'est calculé en fonction des chiffres d'affaires des officines existantes et du pouvoir d'achat des habitants dans la délégation. Maintenant, et avec ce fameux texte du 18/12/2007, on aura 8 nouvelles créations suivant les statistiques de l'INS faisant référence au recensement de 2004. Vous pouvez imaginer 12 officines pour 50000 habitants, dans une délégation zone 5, soyez sûr qu'on aura dans peu de temps douze pharmaciens en faillite), et l'exemple de Bir Ali Ben Khlifa n'est pas le seul, je reproche aux gens au sein du ministère une planification sur des chiffres invalides, et je ne peux pas comprendre comment l'étude de rentabilité économique a été positive pour formuler un texte pareil. Si ce raisonnement de rentabilité économique est valable, alors on aura tout le pays en zone 1, c'est-à-dire la Tunisie peut faire fonctionner comme il se doit 2500 pharmacies de jour sans soucis, je tiens à rappeler qu'on n'a même pas 1400 officines, et leurs propriétaires crient haut et fort la décroissance de leurs chiffres d'affaires. En ajoutant des pharmacies dans les imadas, normalement situés dans les délégations éloignées du centre des gouvernorats, on est en train de léser ceux qui ont un chiffre d'affaire minimal pour fonctionner, et on les oblige de partager ce chiffre avec d'autres, parfois à le diviser par deux ». Amine Sellami.
Réaction à l'article : « Si seulement chacun « balayait devant chez soi » » ! « Je suis tunisien résidant à l'étranger. A chaque fois que je visite ma ville natale qu'est le Bardo, je suis choqué. A chaque visite c'est pire que la précédente : des trottoirs poubelles, inexistence de poubelles publiques, la ville est couverte de boue...C'est vraiment une honte pour les habitants et en premier lieu pour les pouvoirs locaux. En espérant que cet article attire l'attention des pouvoirs concernés et qu'une revue des budgets des municipalités sera effectuée en urgence pour que tout le pays rayonne de propreté tout comme l'éternelle Carthage ».