Tunis-le Temps : Par un mois de janvier de l'année écoulée, un jeune homme se présenta au poste de police d'El Menzah, pour déclarer qu'il venait d'être agressé par une bande de malfaiteurs, alors qu'il se trouvait près du complexe sportif. Ceux-ci l'avaient contraint sous la menace de leur remettre son téléphone portable, ainsi qu'une somme d'argent de 90 dinars environ. Les agents de police, parvinrent, quelque temps plus tard à arrêter un suspect, sur lequel un téléphone portable a été saisi. Celui-ci dénonça son complice qui fut arrêté à son tour. Inculpés de vol avec violence, ils écopèrent, en première instance de deux ans de prison. Toutefois ils interjetèrent appel et comparurent dernièrement devant la cour niant totalement connaître la victime, ni l'avoir agressé ou l'obliger à leur remettre quoi que ce soit par la violence. Le deuxième accusé, déclara que c'était la victime lui-même qui était venue le voir chez lui, pour lui remettre volontairement son téléphone portable en vue de le lui vendre. Quant au plaignant, il fut dubitatif quant à l'identité de ses agresseurs, et ses déclarations devant la cour étaient teintées de contradictions. L'avocat de la défense se fondant sur ces éléments qu'il considéra à l'avantage de son client, plaida l'absence de preuves tangibles, matérielles fussent-elles ou testimoniales, sollicitant de ce fait l'acquittement de ses clients au bénéfice du doute. La cour suivra-t-elle la thèse de la défense ?