Depuis 1998 , l'Association de Sauvegarde de l'Ile de Djerba, en collaboration avec le PNUD, travaille sur des dossiers pour classer des « zones humides » de l'île dans la liste « Ramsar », du nom de la ville iranienne où a été signée en 1971 la Convention qui en porte le nom. Un peu l'ancêtre de Rio et de Kyoto. Les pays signataires s'engagent ainsi à protéger la faune, la flore, l'écologie, des sites déclarés d'importance internationale. En Tunisie, signataire en 1980 de ce document, c'est le ministère de l'Agriculture, qui, après étude, établit la liste des zones qu'il juge dignes de figurer sur ces listes « Ramsar ». Des rapports en ce sens ont été élaborés, des projets de cahiers de charges pour la gestion des zones côtières, des ateliers de travail, des visites sur terrain, des consultations, quelques séminaires, des journées d'études, la visite de Mme Kéfi en 2000 alors ministre de l'Environnement, ont été nécessaires pour, enfin, faire classer Ras R'Mel, Bin El Wedyène, et Gallala-Ajim, zones humides d'importance internationale, par l'ASSIDJE. Le 14 novembre 2007, le ministère de l'Agriculture, lors d'une journée d'information, a rendu publics les 20 sites choisis, sur les 256 dossiers étudiés. Un succès pour l'Association locale qui est arrivée à classer 3 zones à Djerba. Reste évidemment d'autres lieux, plus que convoités par les investisseurs d'un tourisme de luxe, comme Lella Hadriya, site qui mérite à lui seul une place au patrimoine mondial...... L'ASSIDJE doit surtout veiller à ce que ses efforts, son combat pour l'environnement et la protection de l'île ne soient pas détournés, récupérés par d'autres parties qui prennent le train en marche....