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« Des forces qui échouent chaque fois qu'elles tentent de s'unir : le flou est là ; dans les propagandes tendancieuses et de surenchère en matière d'auto-évaluation
Flou le positionnement réel des forces politiques ?
Publié dans Le Temps le 17 - 03 - 2008

Interview de notre invité de ce lundi ; Moncef Chebbi, membre de la Chambre des Conseillers et membre du Bureau Politique de l'UDU
Notre invité, aujourd'hui, est Moncef Chebbi, membre de la Chambre des Conseillers et membre du Bureau politique de l'Union Démocratique Unioniste (UDU). Il a occupé ce poste depuis la fondation de ce parti en 1989.
Chebbi est considéré par les observateurs comme un vrai connaisseur de la scène politique nationale. Depuis son jeune âge, il a milité au sein de l'Union Générale des Etudiants Tunisiens (UGET) et à plusieurs partis de gauche et d'autres proches du nationalisme arabe. Il nous parle, ici, de la situation politique nationale, du parti au pouvoir, de ceux de l'opposition et d'autres questions.

• Le Temps : D'après vous, quelles sont, aujourd'hui, les caractéristiques de la scène politique nationale ?
-Moncef Chebbi : Essayer de décrire la scène politique nationale n'est pas une mince affaire. Cela suppose en effet, de choisir au préalable en fonction de quels types de critères, de frontières cette description doit se faire.
Il me paraît utile, en tout état de cause, d'attirer l'attention du lecteur sur un certain nombre de facteurs déterminants de la vie politique nationale.
Le premier d'entre eux est ce flou concernant le positionnement réel des forces politiques ainsi que la réelle étendue de leur implantation et de leur influence, ce qui rend difficile toute lecture anticipée des interactions possibles dans la perspective de l'année élective 2009 à laquelle le pays se prépare déjà.

•A quoi est dû ce flou ?
-Ce flou est dû essentiellement aux propagandes tendancieuses qui à force de surenchères en matière d'auto-évaluation d'exagération dans la réduction des adversaires et même des partenaires politiques.
Cela aboutit évidemment à la naissance d'une culture partisane égocentrique et narcissique et incapable malgré certaines apparences de concorde de s'élever au niveau de l'exigence nationale et des intérêts suprêmes du pays.
Ceci est valable pour toutes les forces politiques sans exception, le discours politique de ces forces en est l'illustration la plus parfaite au sein du parti au pouvoir des tendances et des rouages hésitent encore à se mettre en harmonie avec sa ligne officielle appelant au pluralisme comme moyen de promouvoir le score politique en tant que facteur essentiel de la construction nationale. Certains en sont encore à vouloir préserver la domination sans partage sur la vie politique et l'implication de tous les moyens (officiels ou non) pour rendre impossible la moindre évolution du rapport des forces sur la scène politique ni le moindre changement susceptible d'aboutir à une éventuelle alternance.
Mais il est nécessaire de préciser ici qu'il n'est pas aisé de faire évoluer un parti politique de la taille du RCD. Cela exige en effet, beaucoup de temps et beaucoup d'efforts, mais cette évolution est nécessaire pour le pays. D'ailleurs, une polarisation est en train de s'opérer au sein de ce parti qui tourne de plus en plus en faveur des partenaires d'une ligne réformiste et aux dépens des forces les plus conservatrices. Cette évolution se fait sous l'impulsion du sommet de la hiérarchie initiateur de tous les plans de réforme. Elle est vitale pour la Tunisie et aucune force responsable ne doit s'abstenir d'encourager cette dynamique et cela pourrait se traduire par une accélération des changements positifs qu'enregistre le RCD et qui en font un véritable partenaire dans les interactions nécessaires et possibles de la vie politique nationale.

• Et en ce qui concerne les autres forces politiques ?
-Mais le flou ne vient pas seulement de ce côté-ci de la scène. Il trouve sa source également chez d'autres forces politiques radicales ou non qui proposent à leurs troupes et au pays des objectifs et des programmes sans commune mesure avec leurs tailles réelles, les moyens humains et matériels dont elles disposent sont souvent sans rapport avec la séquence historique que traverse notre pays. Ceux qui ne veulent pas tenir compte des facteurs objectifs se trompent lourdement et leurs erreurs coûtent cher au pays.

• Que voulez-vous dire par séquence historique ?
-Quand je parle de séquence historique c'est comme si je disais que l'automne est la saison des labours et que la première pluie est propice aux semailles. Il est inutile de fermer les yeux sur le cycle de la nature en matière agricole - en politique il faut d'abord bien lier les évolutions historiques et tenter de deviner avec précision où se situe aujourd'hui la Tunisie, sinon nous aboutirons à des lectures et des initiatives sans rapport avec la réalité, des démarches partisanes, subjectives et peu fructueuses.
Ces forces appartiennent en majorité à des écoles très proches et quasi similaires mais qui refusent pour des raisons historiques et souvent personnelles de s'unir ou qui échouent chaque fois qu'elles tentent de s'unir. Nous n'excluons pas que cette balkanisation est en partie au moins due à des facteurs externes.
Cette mentalité que j'éviterai volontairement de qualifier négative représente un handicap majeur sur la voie de l'unification de forces qui pourraient offrir au pays un véritable pôle d'agglomération et d'action, la force de renouvellement et d'alternance aujourd'hui malheureusement est absente.
Pour cela nous disons que l'alternance n'est pas aujourd'hui à l'ordre du jour et la responsabilité de cette situation incombe aussi bien à ceux qui tentent de bloquer le changement au sein du parti au pouvoir qu'à ceux qui, au sein de l'opposition pratiquent la surenchère.
Pour toutes ces raisons le paysage politique se complique chaque jour davantage, et les espoirs de rassemblement des forces constructives sont victimes de subjectivismes et de manipulations internes et externes auxquels aucune scène politique ne peut échapper.
A vue d'œil le parti au pouvoir occupe les neuf dixième de la représentation politique, mais dans la vie quotidienne des citoyens ce taux est largement dépassé. Car ce parti cherche, à travers l'accaparement de l'appareil et des moyens de l'Etat et à travers une action où il semble se substituer à l'Etat, dans divers aspects de la vie tunisienne, à démontrer que nul autre que lui n'est en mesure d'assumer ces rôles, ce qui est en flagrante contradiction avec le pluralisme et la démocratie dont il a fait ses principaux mots d'ordre depuis le changement du 7 novembre 1987. Les sphères dirigeantes de ce parti continuent à ce jour pour des raisons évidentes à refuser toutes les invitations au dialogue qui pourrait aboutir à des formules de cohabitation et de participation réelle à l'échelle décisionnelle nationale.
Quant aux consultations que le pouvoir organise souvent sur les thèmes nationaux il semblerait qu'elles déplaisent profondément à certains cercles du RCD car elle pourraient ouvrir la voie selon eux à une plus grande participation des forces de l'opposition à la gestion de la chose publique.
Mais je ne désespère pas de voir les forces du progrès et du réformisme l'emporter définitivement au sein du parti au pouvoir ce qui aurait une conséquence, positive sur l'évolution du paysage politique tunisien. Cela pourrait déboucher sur des scénarios de dialogue se référant à la raison et au pouvoir de proposition plus qu'à la force du nombre.

• Et pour ce qui est de l'opposition ?
-Il y a au sein de cette opposition des forces sérieuses et sereines qui se battent pour la mise en place de programmes et de politiques nationales consécutives à des lectures approfondies des changements qui interviennent à l'échelle internationale ainsi qu'aux niveaux, du monde arabe, du monde musulman, de l'Afrique etc... Ces forces construisent leurs propositions de façon claire sous forme de documents, de livres, de journaux dont seuls peuvent nier l'importance, ceux qui refusent de voir la vérité en face et qui craignent les évolutions vers lesquelles s'oriente notre pays et que notre peuple attend impatiemment.
En effet, comment peut-on nier que le MDS, le PUP, l'UDU, le Parti Tajdid, à titre d'exemple sont des forces capables de proposer une alternative, des solutions, que ces partis ont les moyens de présenter des propositions qui conviennent à la situation et également les moyens de mobiliser le peuple tunisien et de s'adresser à lui conformément à ses aspirations légitimes, à ses rêves. Qui peut nier que ces forces sont en mesure de prendre en charge la responsabilité directe au plan de la décision officielle et à celui de la gestion.
Certaines composantes de cette opposition ont aujourd'hui trente ans d'âge voire plus. Une élite politique et intellectuelle existe en leur sein, une élite d'opposition patriotique enracinée dans l'expérience et la compétence, et personne ne peut mettre en doute la crédibilité, de son engagement ou lui attribuer les qualificatifs d'emprunt qui pour négatifs qu'ils soient ne déprécient que leurs utilisateurs.
Différentes élections législatives, municipales et présidentielles ont donné au bon observateur l'occasion de mesurer la clairvoyance de ces élites qui occupent aujourd'hui une partie des assemblées représentatives.
Aujourd'hui ces forces politiques et leurs élites s'efforcent de construire contre vents et marées des structures et des idées avec des moyens extrêmement réduits mais avec un moral conquérant, et un esprit de vainqueur. Je voudrais signaler qu'il existe également des forces dont seuls nous séparent de très petits espaces idéologiques ou politiques, avec lesquelles nous partageons une même compréhension des dossiers brûlants et essentiels tels que l'engagement national, le choix nationaliste arabe et même unitaire, ainsi que des objectifs politique de revendication démocratique, d'exigences sociales en particulier pour une meilleure distribution des fruits de l'effort national et de le richesse nationale.
Nous préférons, quant à nous concentrer notre attention sur les zones d'interférences avec ces forces, sur ce qui nous unit malgré leur insistance sur les points de désaccord et leur éternelle mise en exergue pour barrer la route à un éventuel dialogue. Ces forces ont en effet adopté une tactique différente de la nôtre. Elles préfèrent considérer que rien de bon ne peut être attribué au régime en place ou au parti au pouvoir. Elles refusent de voir l'évidence, que le pays a progressé, que des réformes en profondeur ont été réalisées en matière de développement mais également au niveau des mentalités et de la culture politique ambiante pour elles tout est noir, peut-être, d'ailleurs ne pensent-elles pas ainsi, mais c'est ainsi qu'elle s'expriment sous prétexte que le rôle d'une opposition authentique serait de relever les erreurs, les points noirs et rien d'autre.
Il est vrai que la réalité présente parfois des aspects sur lesquels une telle démarche peut s'appuyer mais sur le fond cette démarche est fausse.
Si nous partageons l'évaluation qu'elles font de certains points sombres nous n'en pensons pas moins qu'il faut avoir la perspicacité qu'exige l'objectif de construction nationale pour voir ce qui a été réalisé.
Nous avons choisi de contribuer à la marche forcée pour le relèvement de notre pays et son évolution à l'image des pays qui avancent vite et occupent une place au soleil. Nous avons pour cela abandonné le recours à l'insulte et à la critique pour la critique. Car cela ne mène à aucune évolution positive et surtout pas à la solution des problèmes auxquels font face ces forces en leur propre sein, leur choix leur font perdre beaucoup de temps et beaucoup d'opportunités politiques. Ils font perdre en même temps au pays énormément d'énergie. Parmi ces forces certaines n'ont pas encore obtenu le visa légalisant leur existence et leur action politique. Je voudrais dire ici que s'il est difficile de douter du rôle historique qu'elles ont joué, du rôle actuel que certaines parmi elles continuent de jouer et malgré ma conviction profonde qu'elles ont le droit de militer dans la légalité et en toute liberté, je ne pense pas qu'elles ajouteront quelque chose d'essentiel au paysage politique tunisien, à l'exception du groupe "La Tunisie verte" qui porte un véritable projet d'avenir au bout du compte il me paraît évident que nous marchons vers les prochaines étapes électives en rangs dispersés. Cela est peut-être utile à court terme de même qu'il serait utile que l'occasion soit donnée aux forces privées de visa de participer sous une forme ou sous une autre aux prochaines échéances pour qu'apparaisse clairement et définitivement à chacun le poids qu'elles représentent.
Cependant, le choix national nous impose à tous de nous orienter vers une agglomération des forces patriotiques, dans un dessein patriotique car nous sommes un petit pays qui ne peut se permettre d'éparpiller ses forces vives, qui ne peut supporter l'évolution des conflits locaux au-delà d'une certaine limite, d'une limite maîtrisée de façon claire et décisive, les glissements vers l'inconnu, dont nous voyons quotidiennement les effets néfaste dans de nombreux pays arabes sont très faciles. Mais il est autrement plus difficile de s'en sortir, d'espérer revoir la lumière du jour, il n'y a qu'à voir ce qui se passe au Liban, en Irak ou le sang coule à flots, en Somalie ou le déchirement se poursuit, pour se convaincre que l'unité est aujourd'hui le premier devoir, l'unité dans la diversité mais l'unité à tout prix.

• Mais on dit que certaines de ces forces recourent au témoignage de parties étrangères...
- Il est utile de parler sur le recours au témoignage des parties étrangères pour ce qui concerne les questions relatives à notre situation interne, et la référence à ce témoignage - souvent tendancieux - pour alimenter le débat contradictoire avec le parti au pouvoir où l'Etat en place. Cela nous paraît inopportun et dangereux à terme. Car il est bien évident que certains témoins peuvent et espèrent vite se transformer en acteur, ce qui nous mettrait à deux doigts de l'ingérence. Je ne conçois pas que l'ambassadeur d'un pays puissant et qui en plus il mène une guerre totale et sanglante contre un peuple frère puisse assister à un événement tel que la proclamation de la candidature d'un citoyen tunisien, à la plus haute marche de l'édifice tunisien.
Nous préférons jeter sur la scène, y compris sur ces composantes externes un regard constructif, nous formulons l'espoir que l'insulte fasse place au dialogue, que nous ayons les uns et les autres, une autre appréciation que les portes entre nous demeurent ouvertes, que chacun corrige son regard pour mieux apprécier les aspects positifs de l'autre et non de continuer à considérer que la vérité n'a qu'une seule source le moi dévastateur, regardez comment les forces s'unissent autour de nous! Pourquoi pas nous ?

• Que pensez-vous de ceux qui se réclament du courant religieux ?
En ce qui concerne le courant islamiste, je voudrais dire qu'en tant que musulman et en tant que partie d'un peuple entièrement musulman, je ne vois pas pourquoi j'accepterais qu'une force quelconque s'attribue le droit d'exprimer mon islamité, mes droits selon les préceptes islamiques (qui soit dit en passant sont en parfaite concordance avec les lois qui régissent notre vie) j'y vois un moyen de prétendre au pouvoir en mon nom et je refuse cela de toutes mes forces.
Interview réalisée par Néjib SASSI


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