* Statu quo sur toute la ligne Malgré son but précoce, le Club Africain n'a réussi à partager la première place avec l'Etoile que durant 75 minutes. Car, faisant preuve d'une parfaite maîtrise de soi, l'Etoile a refait un scénario devenu, désormais, habituel : contrôler l'adversaire, le temps qu'il faut puis l'acculer à faire la faute. Encore une fois, c'est le réalisme d'un entraîneur qui ne cherche certes pas toujours la manière, mais toujours le résultat final. Qui ne s'attendait pas à la farouche résistance de l'O.Béja ? Hélas ! elle lui a manqué dix minutes pour recueillir des fruits. Des fruits que le Club Africain aurait exploités, lui qui dès la 5ème minute, s'est assuré d'un but pour maintenir jusqu'à la fin, un CSSfaxien bien démuni. Effectivement, les Sfaxiens avaient l'air de jouer sans conviction ferme. Certains joueurs ont joué pour eux-mêmes, et devant une défense clubiste bien regroupée, leur chance, de faire la différence individuellement, se réduisit à un total échec. Les deux leaders ne furent pas les seuls à gagner chez l'adversaire. D'ailleurs, seule l'Espérance a tiré avantage de son terrain. L'Avenir et Jendouba, ont laissé des plumes sur leurs terrains, quoique dans la plupart du temps, ils ont dominé. L'USMonastir et Zarzis ont à peine sauvé un point. Tout le monde pensait hier, au résultat. A quart d'heure de la fin, les sept matches de la journée n'avaient pu atteindre la moyenne d'un but. Le niveau de jeu aussi a dû souffrir de la hantise qu'avaient toutes les équipes de perdre des points. Si l'Etoile et le Club Africain ont renvoyé à plus tard l'entame du sprint, le Stade Tunisien, en battant Jendouba a contribué à impliquer cette dernière dans le groupe d'arrière-garde de plus en plus compact. Le CSSfaxien vient de perdre encore une place et le CSHL en a gagné deux. A chaque journée suffit sa peine, celle d'hier, nous a laissé sur notre faim, concernant un titre qui ne parvient pas encore à se prononcer.