* Et pourtant, il aurait mieux fallu balayer devant chez soi Le volley-ball tunisien vit sans nul doute sa période la plus pénible. Des crises de ce genre, il en a connu mais grâce à la multiplication des efforts et à la solidarité de ses hommes cadres, le sport le plus titré du pays s'est toujours tiré d'affaire. L'équipe nationale senior, véritable locomotive d'un sport qui vivote a toujours su relever la tête, après des défaites programmées, les dernières consommées devant une Egypte devenue notre bête noire au cours de ses dernières années. Actuellement, c'est le ceux de la vague et tous les spécialistes de ce sport ainsi que les Responsables l'ont admis. Ceci est à leur honneur, mais ils omis de faire la chose la plus importante, celle de cerner les véritables causes qui ont provoqué cette dégringolade. Dans tous les plateaux télés, auxquels nous avons eu droit, il n'y a eu que des procès, des règlements de compte stériles et des accusations la plupart du temps, gratuites car leurs auteurs sont aussi coupables que les " accusés ", ayant été des acteurs actifs dans cette descente aux enfers. Nous n'avons jamais entendu quelqu'un dire mea-culpa, j'ai fauté et si nous en sommes arrivés là, je suis en partie responsable... Il aurait fallu faire preuve d'humilité et admettre que le travail accompli jusque là est insuffisant. L'actuelle DTN n'est en rien responsable de cette situation et ceux qui ont osé affirmer lors d'une émission sportive que le volley-ball tunisien regorge de talents, fruit d'un travail entrepris depuis quelques années déjà, ont plutôt raté une autre opportunité pour admettre leurs échecs. Kamel Rekaya qui est à la tête de la DTN depuis quelques mois, a besoin du soutien de tous ceux qui veulent du bien à ce sport. Au-delà de ses compétences et ses connaissances dans le domaine, ce sont ses qualités humaines qui font de lui l'homme idéal pour le poste de Directeur Technique National. Il faudrait l'appuyer dans son travail, lui donner plus de moyens pour mettre en œuvre son plan de travail, plus de temps et surtout ne pas interférer dans ses choix, car c'est à lui de rendre des comptes à ses employeurs une fois le travail accompli. D'ailleurs, Kamel Rekaya en est certainement conscient. On terminera par rappeler à qui de droit que le volley-ball a besoin de toutes ses forces vives, tout âges et toutes responsabilités confondues...S'accaparer le pouvoir de décision et ignorer l'apport des autres ne ferait qu'amplifier la crise que nous traversons. Le président de la fédération a beaucoup a faire dans ce sens, car c'est à lui de délimiter les responsabilités...