Tunis-le Temps : L'accusé en l'occurrence, s'était introduit dans la maison d'une octogénaire, dans l'intention de voler. Cependant il fut surpris par celle-ci qui faisait sa prière au salon. Il se transforma brusquement en monstre et se ruant sur la vieille dame il l'étrangla avec le foulard qu'elle avait autour du cou, en serrant de plus en plus fort jusqu'à ce que mort s'ensuive. Il prit tout son temps pour choisir les affaires appartenant à la victime, qu'il emporta avant de quitter les lieux. Arrêté, il fut inculpé d'homicide volontaire suivi de vol, infraction prévue et punie en vertu de l'article 204 du code pénal, de la peine de mort. Il déclara devant le tribunal, d'autant plus qu'il regrettait son geste, surtout qu'il n'avait pas l'intention de tuer. Il ajouta qu'étant dans une situation d'indigence, il planifia préalablement, pour cambrioler la maison de l'octogénaire. Il l'épia et profita du moment où celle-ci se trouvait de l'autre côté de la villa, pour escalader la clôture et pénétrer à l'intérieur par la porte du jardin. Mais s'étant trouvé juste en face de la victime, il ne trouva d'autre moyen pour s'en débarrasser que de la tuer. Condamné à la prison à perpétuité en première instance ,il interjeta appel, et comparut dernièrement devant la cour. Il réitéra ses déclarations données au cours de l'enquête préliminaire et la chambre criminelle de première instance. Son avocate plaida la requalification de l'infraction, son client ayant eu au préalable seulement l'intention de cambrioler la maison .Elle ajouta que la preuve de l'absence de tuer de la part de son client, est établie par le fait qu'il n'était pas armé au moment des faits. La cour suivra-t-elle la thèse de la défense ?