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Du plant à la cueillette, une tradition bien ancrée
La saison des fraises
Publié dans Le Temps le 28 - 04 - 2008

Korba, Beni Aichoun et Tazerka. Des coins qui ont bon cap dans le Cap Bon. Des noms où prospère la culture des fraises. La campagne des fraises bat déjà son plein. Déjà, les étals de nos marchés abondent de ces fruits d'inter-saison. La récolte s'annonce prometteuse et les perspectives d'exportation sont encourageantes.
Mais des problèmes persistent, surtout en ce qui concerne les charges et la main-d'œuvre.

Les fellahs des vergers de Korba et Beni Aichoun mettent les bouchées doubles en cette période printanière. C'est la campagne. La récolte qui a bousculé toutes les estimations atteindra les 8000 tonnes cette saison. Le paysage est tout rouge. Les baies de fraises sont pleines de fruits encore verts que les mains du producteur refusent de cueillir. Le calibre et l'aspect permettent d'ores et déjà d'affirmer que ces fruits arriveront à maturité. Des centaines de tonnes sont cueillies par des familles une à une chaque jour. D'ailleurs, chaque matin, plusieurs ménagères accompagnées de leurs enfants profitent de cette période printanière pour aller se ressourcer dans ces vergers et cueillir les fraises. Ils passent toute la journée à se donner à cette activité rentable. Vers la tombée du soir, la récolte de la journée est mise dans des cartons et emportée soit vers les marchés environnants notamment du côté de Korba où vendue directement à des commerçants. Les prix d'un kg oscille entre un dinar et 1D.300 C'est une activité qui procure à son propriétaire de l'argent mais qui exige également de grandes transactions comme l'achat des plants, des fertilisants, et le transport.
Décidément, les fellahs essayent par tous les moyens de compresser ces dépenses et surtout la main-d'œuvre jugée cher. C'est pourquoi, on emmène ses enfants pour atténuer les frais car on risque parfois de laisser des plumes. « Je suis obligé de faire travailler mes enfants car le coût de la main-d'œuvre est trop chère. C'est fatigant comme métier. Il faut tout d'abord fertiliser la terre et puis entamer les travaux de plantation en septembre. On couvre les fraisiers par un film de plastique noir pour éviter la poussée des mauvaises herbes. Le rendement varie avec la qualité des plants cultivés. Parfois, on tombe sur des mauvais plants et cela se répercute sur la productivité et même sur le coût d'exploitation »

De la fraiseraie à l'usine
Les fraisiers connaissent tout au long de la cueillette une animation particulière dans la mesure où ils se transforment en un lieu de ralliement pour la famille qui s'adonne à cœur joie à la cueillette des fraises. Il est vrai que cette culture des fraises est un art que l'on se transmet de père en fils. Les familles korbiennes passent des moments agréables dans ces fraisiers du matin jusqu'au soir. C'est un secteur pourvoyeur de devises et pas plus loin se trouve une station d'exportation des fraises fraîches. Des caisses remplies de fraises sont transportées chaque jour à cette station. Sur place, les ouvriers sélectionnent les fruits et les disposent dans des barquettes pour être ensuite exportées au Moyen Orient et en Europe. Les fraises sont aussi prisées pour être transformées comme jus mais aussi comme produits surgelés et pas plus loin de Korba, une usine de surgélation a élu domicile à Lobna qui produit plus de 5000 tonnes de fraises surgelées pour être exportées vers l'Europe et utilisées dans la production des yaourts. Mais ceci n'empêche pas de réconcilier le Tunisien avec les fraises, un produit de saison incontournable surtout venant après une période creuse pour la production des fruits. Les prix sont abordables et nos ménagères ne reculent pas pour les utiliser de diverses façons notamment dans nos salades, pâtisseries, jus et autres. Et n'oubliez pas l'adage relatif à la santé : un verre de fraise mélangé avec du ward ou du zhar, deux eaux parfumées qui envahissent les étals de nos marchés


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