Dans le domaine des nouvelles technologies de l'information et de la communication, comme dans celui des autres domaines liés à l'invention de l'intelligence humaine, les œuvres de l'esprit qui prennent une forme matérielle ont droit à une protection qui rentre dans le cadre de ce qu'on appelle les droits de la propriété intellectuelle. La loi reconnaît à celui qui peut revendiquer cette qualité; grâce à sa personnalité, son talent ou son génie inventif, un droit de propriété exclusif, appelé droit d'auteur et qui comporte des attributs d'ordre intellectuel et moral. Mais également des attributs d'ordre patrimonial, alors que toute amélioration d'un produit déjà existant ou toute nouveauté utile est protégée par un brevet. De nos jours, grâce aux NTIC, les innovations et autres créations du génie humain sont exposées à des fléaux qui ne cessent de croître et de connaître un essor fulgurant. En effet, les infractions au droit de la propriété intellectuelle ainsi que les copies fraudeuses d'objets de marque ou brevets menacent par, leurs reproductions à grande échelle et leurs coûts bon marché, l'avenir des versions authentiques. L'absence de dispositifs qui fournissent une protection efficace contre les « hackers », ces pirates passionnés de l'informatique qui s'évertuent à déverrouiller les produits les mieux protégés, mais aussi l'ampleur et les dimensions que prend le phénomène de piratage et les contre-façons et devant la complexité des procédés inventés et utilisés par les pirates, la loi est-elle en mesure de protéger la propriété intellectuelle et dispose-t-elle des mécanismes et des structures suffisantes pour mettre en application ses textes qui visent à protéger les droits d'auteur et à promouvoir la propriété intellectuelle surtout dans le domaine des NTIC, le domaine le plus fragile et le plus précaire de par la facilité d'accès qu'il offre à un large public ? Les infractions commises en rapport direct avec le domaine de la propriété intellectuelle, prennent plusieurs formes et connaissent une évolution (en quantité et en qualité) non négligeable et causent des dégâts considérables sur les plans moraux et matériels aux ayants-droit devant une certaine "passivité" des textes réglementaires et des cadres juridiques qui sont asservis par la lenteur bureaucratique des organismes officiels censés légiférer pour protéger la création et l'innovation et en même temps prendre des mesures et des actions coercitives au moment ou le piratage et l'atteinte aux droits d'auteur jouissent de la complicité de milieux officiels dans plusieurs régions du monde à travers l'absence intentionnelle et délibérée de textes réglementaires et au moment où ce piratage et la contre- façon puisent jusqu'à l'usure dans les progrès de la technologies. Les sphères chargées de la protection des droits d'auteurs se trouvent prisonnières des contraintes d'ordre matériel, la prévention étant nulle, on se contente d'intervenir pour calculer les dégâts et minimiser les pertes et comble de l'absurdité et comme dans une pièce de théâtre surréaliste, on fortifie après le passage des tristements célèbres « vikings nordiques » alors que les « néo-vikings », forts de la « glorieuse » expérience de leurs ancêtres s'en vont massacrer de nouveaux paisibles et innocents domaines des TIC et il ne reste aux malheureux victimes que de prier Dieu de les épargner de la fureur néo-nordiques de la piraterie moderne.