Mme Najoua Miladi, secrétaire d'Etat chargée des établissements hospitaliers, a présidé à Tunis, la journée nationale de pédiatrie, au cours de laquelle, a été présenté le rapport de l'UNICEF sur la situation des enfants dans le monde, pour l'année 2008. Mme Najoua Miladi, secrétaire d'Etat chargée des établissements hospitaliers, a présidé à Tunis, la journée nationale de pédiatrie, au cours de laquelle, a été présenté le rapport de l'UNICEF sur la situation des enfants dans le monde, pour l'année 2008. Dans une allocution, Mme Miladi s'est félicitée de la place de choix qu'occupe la Tunisie dans ce rapport eu égard aux performances réalisées dans le domaine de la santé de l'enfant. Un témoignage qui s'ajoute aux nombreux hommages rendus à la Tunisie et vient réaffirmer la justesse de la politique sanitaire nationale, a-t-elle fait remarquer. La secrétaire d'Etat a, par ailleurs, affirmé que la réduction de la morbidité et de la mortalité infantile recommande de conjuguer les efforts de tous les intervenants pour garantir la réussite de la stratégie du ministère visant notamment la réduction du taux de mortalité des nouveaux-nés qui représente les 2/3 des cas de mortalité infantile. La secrétaire d'Etat a indiqué que les efforts seront, davantage, axés sur la promotion des ressources humaines et matérielles dans les régions de l'intérieur où les indicateurs de santé demeurent toujours inférieurs à ceux enregistrés au niveau national. Objectif : consacrer la justice sociale dans le domaine de la santé et améliorer les indicateurs de santé aux niveaux régional et national. Elle a, en outre, souligné les progrès remarquables enregistrés au niveau de la couverture des prestations sanitaires destinées à la mère et à l'enfant. Ainsi, le taux des grossesses contrôlées a atteint 96%, en 2006, celui des accouchements en milieu sanitaire 95,5% et celui de la vaccination 97%. Ces progrès ont contribué à l'éradication de plusieurs pathologies mortelles ou causant des handicaps, à l'instar de la poliomyélite (1992), la diphtérie (1994) et le tétanos néo-natal (1995). Le développement du secteur a, également, permis de maîtriser la propagation d'autres maladies comme la tuberculose, la rougeole et la coqueluche. Ainsi, le taux de mortalité infantile a été ramené à 19 pour mille, en 2006, contre 200 pour mille, en 1956. De son côté, le représentant de l'UNICEF à Tunis, M. Jean- Michel Delmotte a exprimé la considération de l'Organisation onusienne pour les efforts déployés par la Tunisie en matière de protection de l'enfance. Il a salué la volonté politique du pays d'investir dans la santé pour tous et d'instaurer les fondements d'un développement socio-économique durable. Il a indiqué que le rapport sur la situation des enfants dans le monde, ayant pour thème, cette année, « la survie de l'enfant », a conféré à la Tunisie une place honorable. Il a appelé à la nécessité d'accorder toute l'attention requise à la période périnatale dans les régions intérieures. Evoquant la situation dans le monde, M. Delmotte a affirmé que de nombreux pays dans le Moyen-orient et l'Afrique du Nord sont appelés à redoubler d'effort en vue d'atteindre les objectifs du millénaire, s'agissant, notamment, de la réduction, à l'orée 2015, de deux tiers, le taux de mortalité du nouveau-né, par rapport à 1990. La Tunisie projette d'atteindre ces objectifs avant le délai fixé. (TAP)