La saison estivale approche à grands pas et les préparatifs pour les mariages vont bon train. Les Salons et foires « spécial fêtes de mariage » prolifèrent. De l'ameublement à la décoration passant par la cosmétique, les futurs mariés ne savent plus à quel saint se vouer. Par où commencer ?. Comment financer les frais exorbitants du mariage ?. Quelles priorités?. Il se trouve qu'aujourd'hui et malgré l'abandon de certains rites et coutumes, le mariage coûte « très très » cher pour le couple et continue de puiser des fonds énormes. Les tarifs élevés découragent les jeunes postulants au mariage. Avant d'arriver au jour « j », le jeune couple passe par mille et une épreuves. Un chemin très long mais surtout très onéreux. Les charges exorbitantes de mariage sont à l'origine de la réticence des jeunes hommes à abandonner la vie de «célibat ». Unis pour le meilleur ?.Oui, pour le pire !. Le fait de penser qu'il faut des dizaines de millions de dinars pour fêter l'union sacrée démoralise, les jeunes couples surtout ceux qui n'ont pas assez de moyens, où ceux qui viennent d'intégrer la sphère du travail sans oublier les chômeurs actifs et ceux qui subissent la précarité des conditions de travail. La question de moyens est toujours à la tête de la liste des encombres. Il faut dire que les prix pour les mariages sont spéciaux. Les jeunes mariés vivront alors d'amour et d'eau fraîche jusqu'à éponger leurs dettes. Qu'ils soient fournisseurs (de meubles, d'électroménagers, de produits d'ameublement), équipementiers, artisans, prestataires de services ou autres, ils dépassent les bornes et font de plus en plus flamber les prix et alourdir les dépenses. Parfois, on se demande si ce n'est que de la pure arnaque. Les meubles, les objets d'ameublement et de décoration, l'électroménager, le trousseau de mariage, la robe blanche, le costume, l'espace de mariage, les délices, les salons de beauté...La liste est très longue et tout est exagérément facturé et pour cause : fête de mariages. Comme si, pour se marier il faut payer plus, ses prestations de services. La facture du mariage varie bien sûr selon les moyens des futurs mariés. Le paquet varie de 5 mille dinars à plus d'une vingtaine de millions de dinars, voire plus. Sur le marché, on trouve de toutes les couleurs et à prix relatifs. A la Soukra, au Souk « Bou Mandil », à Sfax, à Sousse, à Ksar Halal, au Klibiéa, au Mallassine sans oublier les foires et salons spécialisés...partout où vous allez vous trouverez une palette de produits « made in Tunisia » ou importés. Chacun selon son goût et surtout selon sa cagnote, trouve une palette de choix à prix proportionnels à la qualité du produit offert. L'abondance des produits et services épousant l'ère de la modernité est indiscutable. Néanmoins, la question des prix reste emblématique. Si l'on fait la comptabilité des nécessités, le compte ne sera nullement bon. Les prix appliqués par les fabricants, fournisseurs et prestataires de services sont dans la majorité des cas incompatibles avec la propension moyenne à consommer de la classe moyenne, laquelle représente plus de 80% de la population moyenne. Mais où puiser de l'argent? . Pas de souci !. Pour sortir du pétrin le crédit mariage est là. Il réglera l'affaire. Vous pouvez vous marier tout de suite pour vous embourber par la suite dans les annuités de remboursement. Sinon, comment payer Mille dinar pour les espaces de mariages, un total de 5 mille dinars pour les meubles d'intérieur, 3 mille dinars pour le trousseau de la mariée, 700 dinars pour l'orchestre, 600 dinars pour le salon de beauté, 500 dinars pour les délices...Par simple addition, nous sommes déjà à 10.000 dinars sans compter les dépenses annexes. Mais, si la famille de la mariée commence à dénombrer leur liste de requêtes, les charges s'alourdissent. Des dépenses qui font fuir les jeunes hommes comme les jeunes femmes et évincer l'idée de mariage.