* A chaque accident survenu sur la voie publique * A chaque piqûre de guêpe, de scorpion ou de vipère... * A chaque malaise... c'est vers les services des urgences que les malades et les blessés sont généralement évacués... Là des patients hantent les couloirs. Certains hurlent de souffrance. D'autres attendent leur tour, à demi conscients sous l'effet d'une atroce douleur, pour être soignés ou orientés vers d'autres services hospitaliers spécialisés. Là, les urgentistes, toujours mobilisés pour atténuer les souffrances des malades, sont parfois débordés en l'absence d'un effectif médical et paramédical, suffisant. C'est dans le souci d'améliorer de la prise en charge des malades dans ces lieux, que les services des urgences de l'hôpital Ibn El Jazzar de Kairouan, ont organisé récemment, la deuxième journée de Médecine d'urgence, avec le soutien de la Société Tunisienne de Médecine (STMV) et la participation de plus de 250 urgentistes (médecins et infirmières) venus de quatre gouvernorats du centre. La prise en charge d'un polytraumatisé - les réactions anaphylactiques et envenimation scorpionique furent les principaux thèmes débattus au cours de cette journée.
Dr Rabeh Hamdi (chef de service d'urgence à l'hôpital Ibn El Jazzar de Kairouan) Journée bénéfique "C'est une journée intéressante pour le cadre médical et paramédical exerçant dans les services d'urgence. C'est une occasion pour les participants d'acquérir de nouvelles connaissances afin d'être au courant des avancées techniques dans le domaine de la prise en charge des malades. Plusieurs intervenants ont parlé de l'insuffisance de l'effectif médical dans les services d'urgence - de l'absence de services préhospitaliers dans certains hôpitaux régionaux à l'instar de l'hôpital Ibn El Jazzar de Kairouan qui a accueilli plus de 90.000 cas d'urgence au cours de l'année 2007 dont 3000 cas provenant des accidents de la circulation" signalait Dr Rabeh Hamdi, chef de service d'urgence à l'hôpital régional Ibn El Jazzar, qui ajoute, que l'absence d'un service de réanimation proche d'un service d'urgence pose un sérieux problème de prise en charge. "Malgré les efforts réalisés jusque-là dans le domaine de la prise en charge des malades. Il reste beaucoup à faire. Car l'efficacité de ces services, dépend de la mobilisation des urgentistes, de l'existence d'équipements médicaux appropriés et de la disponibilité des médicaments", a-t-il conclu.
Dr Mohamed Rouis (président du comité d'organisation) Pour l'Actualisation de la prise en charge, des malades selon les consensus internationaux "La première journée, organisée au mois de mai 2007 a débattu le thème : "Les accidents de travail". Pour cette journée, le comité d'organisation a choisi des thèmes très importants à savoir la prise en charge d'un polytraumatisé. Le choc anaphylactique - envenimation scorpionique. Plus de 250 participants de Sousse - Mahdia - Kasserine et Kairouan ont assisté à cette journée animée par des orateurs de la société ont assisté à cette journée animée par des orateurs de la société tunisienne de Médecine d'urgence (STMU). Des discussions fructueuses ont abouti aux recommandation suivantes : * L'affectation d'un service préhospitalier dans chaque hôpital régional * La modernisation de la prise en charge des polytraumatisés dans les urgences. * L'actualisation de la prise en charge selon les consensus internationaux. C'est par l'organisation de ces journées que les urgentistes enrichissent leurs connaissances et améliorent leurs prestations dans le domaine de la prise en charge... et ce pour le bien du malade" disait-il