Les supporters béjaois sont unanimes à considérer qu'ils n'arrivent pas à comprendre l'imbroglio de l'affaire Olivier. Est-il transféré à l'EST ou non ? où se trouve-t-il actuellement ? Pourquoi n'a-t-il pas réintégré les rangs se son équipe du moment que rien d'officiel jusqu'ici n'a été concrétisé concernant ce transfert. Pourquoi le club n'a-t-il pas usé de son droit pour sommer le joueur à réintégrer le groupe ? Pourquoi l'E.S.Tunis a-t-elle scellée cette transaction avec le résultat de son match retour contre l'ESSahel en Coupe de la CAF ?
Les droits de l'O. Béja Autant de questions restent sans réponses et laissent perplexes tous les férus de la ville. Qu'Olivier n'a plus l'intention, ni le désir de revenir à Béja oubliant ainsi que c'est grâce à son club qu'il est aujourd'hui sollicité par l'ESTunis ou d'autres clubs, c'est son droit le plus absolu de cracher dans la soupe, mais il ne doit pas, par contre, oublier que le club aussi a des droits et qu'il fera tout pour les défendre. Que l'ESTunis ait une option sur le joueur, c'est un honneur pour lui et un satisfecit pour les dirigeants béjaois d'avoir découvert, mais le club tunisois doit mettre fin à ce flou artistique et se prononcer pour au contre cet indigeste feuilleton qui n'a que trop duré. Que le montant du transfert passe de sept cents mille dinars ( proposé par l'O.Béja bien sûr) au départ à) deux cent cinquante mille dinars et reste encore à discuter. C'est ce qu'on appelle un crash financier semblable à celui d'un certain jeudi non de 1929. Y a-t-il eu surévaluation au départ ? Peut être, mais c'est la loi du marché qui s'impose en fin de compte.
Une transaction mort née ? Que les dirigeants béjaois soient bloqués actuellement et ne savent pas encore si cette transaction verra le jour ou bien sera morte née, ils doivent préparer un plan B pour ne pas perdre un temps précieux et prendre les mesures qui s'imposent le plus tôt possible en enrôlant par exemple Seïko qui est encore en contact avec le club et qui reste une solution des plus plausibles dans l'état actuel des choses même si Olivier réintègre les rangs. Car sincèrement les éléments qui constituent la ligne d'attaque n'ont pas tout à fait tous les ingrédients des buteurs qui peuvent faire mal aux défenses adverses. Olivier Téa ne sera ni le premier, ni le dernier joueur qui quittera l'O. Béja, il y a eu des dizaines avant lui et le club a toujours tiré son épingle du jeu. L'Olympique a toujours été le riche grenier où viennent puiser tous les autres clubs sans pour autant se ressentir un jour que le départ de tel ou tel joueur. C'est la force des grands de se régénérer vite et bien.