En réponse à l'article intitulé « les techniques et la désinformation de la Fédération », paru sur les colonnes de votre journal du 07 octobre 2008, le Bureau Fédéral de la Fédération Tunisienne de Tennis, tout en exprimant son indignation devant les propos diffamatoires véhiculés par cet article, et la méconnaissance manifeste de l'auteur des principes de la compétition surtout, quand il s'agit de participation tunisienne à l'échelle mondiale, tient à apporter,certaines précisions, afin d'éclairer les lecteurs de vôtre journal, que l'auteur cherchait à induire en erreur. En effet, quand on parle de désinformation, cela suppose que la Fédération Tunisienne de Tennis aurait diffusé des informations « optimistes » relatives aux résultats attendus dans cette compétition, ce qui n'était pas le cas. Il a été dit d'une manière claire, que la compétition sera difficile, d'autant plus que notre équipe nationale y participe pour la seconde fois seulement. A ce sujet, l'auteur n'a fait aucune allusion concernant les qualifications à cette compétition. Avons-nous le droit d'omettre de signaler que la Tunisie s'est qualifiée, parce qu'elle était championne d'Afrique en 2008 au Botswana. Se trouver donc, parmi les 16 meilleures équipes au monde est une performance en elle-même, surtout quand des pays, aux traditions tennistiques confirmées comme la France, l'Allemagne et l'Espagne n'ont pu se qualifier pour ces championnats du monde. L'auteur de l'article a omis, volontairement d'ailleurs, de citer les pays qui ont fait partie de la poule de la Tunisie à savoir l'Australie, Championne du monde 2007, la Russie Championne d'Europe. Les équipes de ces pays alignent des joueurs professionnels classés au Top 100. Enfin, on se demande, à juste titre, pourquoi, votre journal mène, depuis quelque temps, une campagne de désinformation ( pour reprendre l'expression mentionnée dans le titre) contre la Fédération Tunisienne de Tennis ? Il est indéniable, que vos quotidiens ( Essabah et Le Temps) sont constamment en quête de résultats négatifs ( ou considérés par vos journalistes comme étant négatifs). Si ce n'est pas le cas, pourquoi les résultats réalisés par les minimes filles, à la dernière Coupe du Monde, où elles se sont classées 6ème sur 16 équipes qualifiées, n'ont pas trouvé de place dans aucun de vos quotidiens ? Pourquoi, quand Ons Jabeur a gagné le tournoi de « Petits Ducs » en France, en faisant un parcours sans faute, votre journal n'a pas écrit un seul mot à son sujet ? Le silence de vos quotidiens, à propos des bonnes performances de nos joueurs s'érige en principe absolu. Faut-il enfin vous rappeler, que par le passé la Fédération Tunisienne de Tennis, usant de son droit de réponse, en réaction à des propos, encore une fois mensongers, parus dans votre quotidien «Essabah», vous a adressé un article, qui n' a jamais été publié sur les colonnes de votre journal. Nous osons espérer que cet article ne connaîtra pas le même sort. Le Bureau Fédéral .
NDLR : M.Tarek Chérif n'en rate pas une. Cet art de dégainer, de tirer sur ceux qui osent dire la vérité, ce réflexe consistant à se cabrer dans ses prérogatives, à faire dans l'autosatisfaction et la langue de bois en font le dirigeant dont rêverait n'importe quelle fédération. De quoi rêve une fédération ? D'immobilisme. D'un patriarche. D'un homme qui sache dire: "La fédération, c'est moi". Il y des hommes dont l'envergure dépasse les institutions. Nous sommes fiers que le palmarès, les distinctions et les titres internationaux de Tarek Chérif dépassent celui de nos tennismen et nos tenniswomen. C'est terrible d'être un incompris. M. Chérif mérite mieux que ça: le patron de Nadal ou de Fédérer, pourquoi pas! Son prestige est tellement éblouissant que nos joueurs doivent se contenter de clopinettes. Ce n'est pas de sa faute s'il est magnifique!