Il faut savoir, parfois, s'arrêter, un moment, pour balayer devant sa propre porte. En effet, nous, journalistes, sommes les champions du monde de la critique et rien ne nous satisfait, tirant à boulets rouges sur tout ce qui nous déplait. Mais nous, sommes-nous parfaits ? Pour jouer aux donneurs de leçons, nous ne devons pas avoir de fissures dans notre propre maison. Une question d'humilité, de raison. Qu'en est-il dans la réalité ? Il y a, tout d'abord, les journalistes. Avec un point à la ligne, c'est-à-dire ceux qui se contentent de faire leur travail. Avec honnêteté, objectivité, avec le bénéfice de la crédibilité. Attention : ils ne détiennent pas la vérité, ils peuvent se tromper, mais leur bonne foi n'est pas contestée. Et ils sont une bonne majorité. Mais il y a d'autres journalistes, avec des épithètes, à plusieurs têtes et casquettes. Journalistes - porte-parole, journalistes Tontons - flingueurs, journalistes - entraîneurs, journalistes - agent - recruteurs, journalistes - raccoleurs : cachés ou visibles, ils jouent aux fusibles. Ils ont, peut-être, tout mais il leur manque l'essentiel : ils ne sont pas crédibles ! Ceux-là font un tort énorme à la profession et nous avons, pour eux, de la pitié et de la compassion. Cet article va faire mouche ? Oui, chez les morveux ! Alors qu'ils se mouchent...