Au fil des semaines, la rubrique « Moviola » meublant l'émission de « Dimanche Sport » ne cesse de perdre l'essence même de sa vocation, dans la mesure où les commentaires des invités manquaient aussi bien de conviction que de crédibilité. Bien sûr, il n'y a aucune comparaison à tenter avec la Moviola italienne, c'est comparer l'incomparable, vu les moyens techniques utilisés et les caméras implantées dans tous les coins des terrains et placées dans tous les recoins des stades en Italie. Seulement un minimum d'équité ne nuit à personne, sauf que M. Daâmi serait peut-être d'un autre avis. Sur le soit-disant penalty réclamé par les Kasserinois et confirmé par Daâmi ( !), le célèbre arbitre de la finale de la CAN 2000 à Lagos, a omis sciemment ou pas de dire que le joueur de l'Espérance, en plein élan avait bel et bien le dos tourné au ballon. Ceci le décharge donc de toute intention de recours à la main, à moins qu'un footballeur doit être « manchot » d'autant plus que c'est le ballon qui a heurté la main du joueur espérantiste, sans que sa trajectoire ne laisse penser qu'elle allait pénétrer dans les buts où Kasraoui était très bien placé. Il faut dire que de tels jugements ne font qu'attiser davantage les polémiques et approfondir de plus en plus les suspicions sur le corps arbitral. Il est facile de critiquer les arbitres mais avant de le faire, un examen de conscience s'impose. Quand on est dépourvu de tous les moyens nécessaires et de tous les outils obligatoires pour réussir une émission, il faut tout simplement et carrément l'abandonner. C'est à se demander quel intérêt a, désormais, la Moviola, dans l'émission de « Dimanche Sports ».