* Litige autour d'un arrêté de démolition * Chantage aux photos * Violences conjugales Un homme d'une quarantaine d'années a été découvert pendu à un arbre dans la banlieue de la localité de Soliman. C'était le voisin direct de la victime qui avait fait la découverte macabre en sortant effectuer la prière de l'aube dans la mosquée voisine. Ledit voisin prenait un raccourci au milieu des arbres et a été surpris par le corps pendu sur son chemin. La police et la justice ont été alertées et le corps a été transporté au service de la médecine légale pour délimiter les circonstances du décès. Les premiers éléments de l'enquête ont montré que le corps appartient à un agriculteur de la région, marié et père de trois enfants. Les membres de la famille ont précisé que la victime souffrait de troubles psychiatriques et qu'il suivait un traitement.
Litige autour d'un arrêté de démolition Les services communaux ont décidé la démolition d'une construction anarchique édifiée dans la banlieue Nord de Tunis. L'arrêté a été instruit suite à une requête des services municipaux concernés qui ont notifié au citoyen réfractaire de devoir démolir ladite construction. Or, ce dernier n'a pas obtempéré et le contentieux municipal a alerté les services compétents qui ont instruit l'arrêté de démolition. Le citoyen a interjeté appel auprès du Tribunal administratif. Il considère qu'il s'agit d'un abus de pouvoir et que la construction est édifiée sur un terrain n'appartenant pas au périmètre municipal. Affaire intéressante à suivre pour les férus du droit administratif.
Chantage aux photos Un homme d'affaires s'est présenté à la police pour porter plainte contre un proxénète notoire l'accusant de le faire chanter. La prétendue victime a affirmé à la police que des photos de lui avaient été prises avec une fille de joie dans des positions inappropriées et que, depuis, le proxénète ne cessait de lui soutirer de l'argent. La police a interpellé le suspect qui a nié toute implication dans de pareils actes. En l'absence de preuves, le suspect a été relâché et la prétendue victime a été sommée d'apporter des justifications à son accusation. L'audition des témoins pourrait éventuellement éclairer cette affaire floue.
Violences conjugales Une épouse s'est présentée à la police d'El Manar pour porter plainte contre son mari l'accusant de l'avoir battue. La dame a présenté un certificat médical initial relatant les effets des coups qu'elle a subis. Une enquête a été ouverte et la police a interpellé l'époux violent. Ce dernier a été interpellé. Il a nié catégoriquement avoir molesté son épouse l'accusant de s'être blessée intentionnellement afin de le mettre en prison. L'époux a affirmé qu'il n'était pas à la maison le jour des faits et s'était dit disposé à présenter des témoins qui l'accompagnaient à l'instant des faits. L'enquête suit son cours.