*Près de 50 entreprises tunisiennes seront candidates *Augmentation des quotas à l'exportation de 100 tonnes à 2 mille tonnes, à condition que... L'Union Européenne propose le projet ERMES ; nos professionnels eux demandement l'accroîssement du quota d'exportation vers l'Union Européenne est de 100 tonnes par an. Très peu. En revanche, ce projet de financement et d'assistance « ERMES », promet monts et merveilles. A mois que... ERMES est le fruit d'un accord de partenariat conclu avec la Commission européenne et regroupant en plus de la Tunisie, trois pays européens qui sont respectivement : la France, l'Italie et la Turquie. L'accord a été signé depuis 6 mois et porte sur le renforcement de la production et de l'exportation de produits de la mer entre les pays sus-indiqués. Le workshop a connu, par ailleurs, la participation des experts européens en aquaculture qui ont pour mission d'assurer aux opérateurs tunisiens l'assistance et la formations requises pour développer, à titre d'exemple, la technique de la pêche. Avant son démarrage, comme tous les projets, ERMES doit être précédé par une étape d'étude et de diagnostic prospectant les opportunités de coopération entre les pays partenaires. La rencontre s'inscrit dans le cadre de la première phase du lancement du projet. Il s'agit de l'étape d'étude de faisabilité et de viabilité du projet. C'est une première initiative ayant pour objectif de dynamiser l'échange d'expériences et de savoir-faire dans le secteur de la pêche et des produits de la mer. ERMES est un projet proposé et financé par la Commission Européenne qui a sélectionné parmi les pays méditerranéens ceux qui sont les plus compétitifs dont la Tunisie. Le budget total de ce projet n'est pas encore défini. « Il est en cours de formulation », signale Mauro Bianchi, coordinateur du projet. « Le coût total du projet est inclus dans le budget MEDA 2 consacré programme de soutien au financement des investissements dans les pays méditerranéens. En fait la volonté européenne de dynamiser les investissements dans les pays du Sud dont la Tunisie dans divers domaines comme celui de la pêche tient à l'objectif de créer plus de postes d'emploi. Ce qui va en conséquence réduire le flux des immigrés, demandeurs d'emploi, vers l'Europe ». déclare Jilani Ben Mbarek, président de la Chambre de Commerce de Tunis. Le projet porte sur deux volets. Le premier concerne le soutien au financement des PME, des institutions mais aussi des centres de recherche dans le domaine de la pêche. « Le soutien financier peut aller de 50 à 70% du coût total d'une PME. Les centres de recherches qui veulent se spécialiser dans la production maritime, peuvent êtres totalement financés par ERMES », indique Bianchi. Les deux conditions requises pour avoir ce financement sont : la création de nouveaux postes d'emploi et la standardisation des normes de production.
Accroissement des quotas d'exportation vers l'UE ? Le deuxième volet concerne l'assistance et la formation. Toute entreprise tunisienne voulant développer son savoir-faire dans les techniques de la pêche en vue d'augmenter ses exportations, des experts européens seront mobilisés afin de satisfaire sa demande. Approximativement, 50 entreprises tunisiennes dans le domaine de la pêche seront candidates au projet. Mais celles qui seront short-listées ou sélectionnées pour conclure des accords de partenariat avec des entreprises appartenant aux trois pays objets de l'accord, doivent prouver un degré de compétitivité et de motivation pour s'intégrer dans la région méditerranéenne. Par ailleurs, Mohamed Abed Trad, président de la Chambre Nationale des produits de la mer, a sollicité l'augmentation de quota en produits conserves et semi-conserves comme la sardine. « dans le cadre de ce projet pilote, nous appelons la Commission Européenne, à augmenter notre quota qui est fixé actuellement à 100 tonnes. Nous ne pouvons pas renforcer notre production, alors qu'il n' y a pas une demande suffisante absorbant l'offre », a-t-il affirmé. A ce titre, Rakia Belkahia, directrice à la direction de pêche et de l'aquaculture du Ministère de l'Agriculture et des Ressources Hydrauliques a noté que le projet ERMES présente des perspectives prometteuses. Concernant la question du quota, « nous proposons à l'occasion de cette journée d'études une augmentation du quota allant de 100 tonnes à 2 mille tonnes et ce, à condition que les unités de transformation des produits de la mer soient certifiées et agréées par l'Union Européenne ».