Après avoir, passé toute l'après-midi dans un bar, ce quadragénaire a eu l'idée de rendre visite à son ami, habitant pas loin du bar. En frappant à la porte, ce visiteur inopiné a été reçu par la sœur de son ami. La jeune fille était dans une petite tenue. A peine la robe qu'elle portait arrivait à lui cacher le haut du corps ! Il est vrai qu'il faisait très chaud ce jour-là, et que tout le monde portait des vêtements très légers. Il n'empêche qu'une telle créature avait fait perdre la terre au bonhomme qui a oublié les raisons pour lesquelles il était venu et les liens d'amitié et de voisinage le liant à son ami. Les formes généreuses de la jeune fille n'avaient pas laissé le quadragénaire indifférent et, sans crier gare, il l'a poussée à l'intérieur et s'est jeté sur elle comme une bête féroce. La jeune fille a commis l'erreur monumentale de l'informer que son frère était au travail et qu'elle était seule à la maison Dépassé le moment de première surprise, la jeune fille s'est vaillamment débattue. Elle a demandé du secours et essayé de repousser les assauts de son agresseur. Mais, l'architecture de la maison faisait taire les bruits et son agresseur était beaucoup plus fort qu'elle. Il a réussi à lui enlever sa robe et à abuser d'elle à plusieurs reprises. Une fois son forfait accompli, le violeur prit la fuite laissant la jeune fille dans un piteux état. Lorsque le père de la victime et son frère sont rentrés à la maison, ils ont trouvé la jeune fille dans un état lamentable. Elle était agressée physiquement et abattue moralement. Ils l'emmenèrent à l'hôpital pour des soins urgents et se présentèrent au poste de police le plus proche pour porter plainte. Le médecin de la santé publique a délivré à la victime un Certificat Médical Initial décrivant les agressions qu'elle a subies. La jeune fille a raconté aux agents sa mésaventure et a présenté ledit certificat. Les plaignants ont donné l'identité complète de l'agresseur et son adresse étant un voisin et ami de la famille. L'agresseur est resté quelque temps en cavale avant de tomber entre les mains des agents de l'ordre. Lors de son interrogatoire, l'agresseur a prétendu que la jeune fille était consentante et que ce n'était pas la première fois qu'il venait chez elle en l'absence de ses parents. Mais les enquêteurs lui ont opposé le Certificat Médical et leurs propres constatations des violences que la victime portait sur son corps. Il a fini par avouer son forfait. L'agresseur a été arrêté. Il a été traduit devant la justice et a été condamné à 20 ans de prison. Interjetant appel, il a comparu devant la chambre criminelle du tribunal de Tunis. Son avocat a demandé le report de l'affaire à une date prochaine pour préparer les moyens de la défense. L'affaire a été reportée à une date ultérieure.