Hier c'était Abdelkrim Bira, aujourd'hui c'est Khaled Ben Yahia qui veillera aux destinées techniques de l'Avenir de la Marsa. C'est une lourde tâche qui attend le nouvel entraîneur marsois qui n'aura qu'un seul objectif, sauver le club de la relégation. En effet, le club banlieusard est dans une mauvaise posture il est actuellement à la peu enviable 12ème place à trois points du premier relégable, l'Avenir de Kasserine chez qui il se rendra lors de la journée de reprise de la compétition. L'AS Marsa aura également à se déplacer à Sfax pour rencontrer le CS Sfaxien, à Hammam-Sousse pour rencontrer l 'ESH Sousse, à Gafsa et se rendra en banlieue sud pour rencontrer le CSH-Lif. Donc 5 déplacements à haut risques pour une équipe qui s'est installée dans le doute. En contre partie, l'AS Marsa recevra les deux prétendants au titre l'ES Tunis et le C. Africain en plus de Jendouba Sports qui n'est qu'à deux points au classement général. Cette mission, sans être impossible exige une préparation psychologique importante des joueurs, travail dans lequel Khaled Ben Yahia excelle mais qui demandera également un engagement plus important de la part des joueurs et une volonté de surpassement qui a manqué depuis le début du championnat. Les dirigeants marsois sont eux aussi concernés par le sauvetage, ils devront s'investir d'avantage, et être plus proches des joueurs et du staff technique, chose qui a énormément manqué depuis le début de la saison et jusqu'à l'arrivée, tardive, d'une nouvelle commission présidée par Ahmed Ben Youssef. Pendant toute cette période, Abdelkrim Bira a été presque seul à naviguer à vue, mais qui a réussi à doter l'ASM d'un style de jeu particulier et plaisant en même temps, sans pour autant avoir les moyens humains c'est-à-dire les joueurs pour réussir sa mission. D'ailleurs tous les dirigeants et même les sympathisants du club sont unanimes à louer les hautes qualités morales et techniques de Abdelkrim Bira, et reconnaissent le travail accompli par lui depuis son arrivée à la Marsa. Nous ne terminerons pas sans souligner que Khaled Ben Yahia a déjà entraîné l'ASM lors de la saison 97-98 lorsqu'il a pris la relève du polonais Koustec et a réussi un bon parcours surtout en coupe, avant de se retirer au beau milieu de la saison suivante, laissant la place à Ali Fergani. Comme quoi, en 97-98, il s'est fait remplacer par un algérien, et aujourd'hui il succède à un autre de la même nationalité. Ironie du sort !