* Quant à la propreté de la ville... L'aménagement de l'infrastructure des villes est l'une des bases de son image de marque. Cette composante est également essentielle pour une meilleure qualité de vie des citoyens. Mais rares sont les villes qui accordent de l'importance à la question ou qui assurent un suivi permanent. Mahdia ne fait pas exception à ce niveau. Les travaux d'aménagement effectués tout au long de la corniche s'éternisent. En pleine saison d'été, les estivants devaient faire des acrobaties pour éviter les amas de sable et de graviers... Dimanche matin, la ville de Mahdia est plutôt calme, prête à accueillir ses visiteurs qui se font rares en hiver. La capitale des Fatimides a toujours été une destination préférée de ceux qui cherchent à passer un séjour agréable au bord de la mer limpide et à contempler ses sites historiques. Cette belle journée agréable, la mer était à peine frémissante après de longues précipitations. En fait, les quelques flâneurs sur la corniche s'amusaient à admirer ce paysage naturel si parfait et si joli. Mais le tableau est contrasté à cause des travaux en cours de réalisation sur les lieux. Le chantier d'aménagement de la corniche de Mahdia dure depuis l'été. Il a en effet, été lancé en pleine saison estivale, provoquant des tracasseries pour les vacanciers. Ces derniers devaient esquiver les amas de sable, de graviers et les planches dispersés çà et là. Une scène qui lèse l'image de la ville d'autant plus que le choix de la date des travaux ne coïncide pas. C'est lors de cette période que la capitale des Fatimides enregistre une grande affluence. Les visiteurs tunisiens ou étrangers optent en fait pour Mahdia qui se distingue par ses belles côtes. L'ennui, c'est que les travaux ont commencé déjà depuis l'été. De simples travaux d'aménagement dans des sites stratégiques de la ville et pourtant ils perdurent. Comment explique-t-on cela ? Pourquoi les autorités locales n'accordent pas une attention à la question ? Sur quoi se base le choix de la réalisation des travaux ? Pas très loin de cet emplacement, l'infrastructure routière est en état de délabrement. Il est question ainsi de la route menant à la zone touristique et au complexe universitaire. Les nids-de-poule sont essaimés tout le long de la chaussée à haute fréquentation. Les automobilistes, notamment les chauffeurs des taxis endurent les martyrs dans ces environs. C'est d'ailleurs l'un des points faibles à soulever dans le gouvernorat à l'exception du nouveau site de Sebkha Ben Ghayada. La municipalité ne prend pas la peine d'entretenir la chaussée aussi bien dans cette zone que dans d'autres dont l'avenue principale. Il s'agit de la bête noire pour les chauffeurs de taxis car ils doivent endurer quotidiennement ces tracasseries sans oublier son impact sur leurs dépenses.
Et la propreté de la ville... Par ailleurs, la propreté de la ville laisse à désirer. Les ordures sont entassées dans les plusieurs endroits de la capitale des Fatimides, notamment dans les rues qui accueillent les commerçants vendredi. Les déchets (sachets en plastique, boîtes en carton...), sont mal collectés deux jours après ce rendez-vous hebdomadaire. Les coups de balais sont en fait insuffisants, les agents municipaux n'accordent pas beaucoup d'intérêt à la question. Idem pour l'entretien des espaces verts. Ils sont délaissés et ne font pas l'objet d'un suivi rigoureux et périodique. Cela donne certes une mauvaise impression de la ville alors qu'il importe de l'embellir parce que c'est d'abord une ville touristique. En fait les nouveaux projets en cours de réalisation et de vocation touristique ont pour objectif de dynamiser l'activité économique dans la région. La propreté de la ville et l'amélioration de son image doivent suivre sur le même rythme. C'est ainsi que nous pourrons capter plus de visiteurs nationaux et internationaux. Il importe aussi de savoir les fidéliser en leu offrant les conditions idoines entre autres un environnement agréable.