Tunis-Le Temps- Cette affaire dont nous avons déjà relaté les péripéties il y a quelque temps, la victime, une fillette âgée de 12 ans, fut sauvagement assassinée par un sadique qui l'avait auparavant violée, après l'avoir entraînée par la ruse dans un endroit isolé. Le malfaiteur, gardien dans un chantier de bâtiment, du côté du Lac de Tunis, avait remarqué la victime, qui était venue avec ses parents, passer quelques jours chez la famille de son oncle, qui habitait le quartier. Elle sortait pour se rendre à la boulangerie ou chez l'épicier. Ce gardien essaya d'attirer cette fillette innocente et de gagner sa confiance, en faisant preuve à son égard d'une excessive gentillesse, et en l'appâtant par les morceaux de chocolat qu'il lui offrait à chaque fois qu'elle par cet endroit. Le jour du drame, il lui proposa de l'accompagner au chantier afin de lui montrer les machines qui s'y trouvent. Dans son innocence, elle accepta cette invitation sans hésiter, ne prévoyant point le danger qui la guettait. Après l'avoir entraînée dans un endroit isolé, il la viola sous la menace. réalisant la gravité de son acte et pour camoufler son ignominie, et d'éviter qu'il soit démasqué, il décida d'éliminer sa victime en lui mettant ses mains autour de son coup frêle et fragile, et en serrant de plus en plus fort, jusqu'à ce qu'il fut certain qu'elle passa de vie à trépas. Puis, afin de faire disparaître toute trace de ce crime sauvage, il mit le cadavre de la fille un sac en plastique qu'il jeta dans une bouche d'égout. Intrigués par les odeurs qui commençaient à se dégager, les passants alertèrent la police, et ce fut ainsi que le sac en plastique fut découvert à la stupéfaction générale des habitants du quartier, atterrés par la disparition tragique de cette fillette. Procédant aux investigations nécessaires, les agents de la brigade criminelle parvinrent à arrêter le meurtrier et le confondre grâce à l'analyse ADN à laquelle il fut soumis. Inculpé de viol suivi d'homicide volontaire, il comparut devant le tribunal et nia les faits incriminés, malgré les présomptions accablantes, existant à son encontre. A la barre, il éclata en sanglots et déclara qu'il était incapable de commettre un acte aussi sauvage, d'autant plus qu'aimant les enfants il en avait adopté deux. Toutefois il fut déclaré coupable et fut condamné en première instance, à la peine capitale. Il interjeta appel et comparaîtra bientôt devant la cour.