Les coupeurs de route continuent à sévir en agressant les passants, dans les ruelles et les endroits déserts ou presque. Même les routes n'y échappent pas. C'est ainsi qu'aux environs de minuit du mois de juillet 2008, trois malfaiteurs armés ont attaqué quatre passagers qui étaient à bord d'un véhicule. Munis de couteaux, ils ont dépouillé tous les occupants de la voiture de leur argent, ainsi que leurs portables et autres objets de valeur. En outre, avant de s'enfuir, les trois agresseurs ont détérioré la voiture, après avoir battu les victimes. Ces dernières ont alertés les agents de police, en donnant le signalement de leurs agresseurs. Dépêchés sur les lieux, les agents de police ont ratissé l'endroit et ont arrêtés seulement deux, quant aux autres ils ont disparu dans la nature. Interrogés, les accusés ont donné les noms de leurs complices qui ont été arrêtés à leur tour et déférés devant la justice. Lors de l'interrogatoire, les deux suspects ont nié catégoriquement les faits et ont beaucoup tergiversé. Confrontés avec les victimes, les accusés ont par la suite avoué les faits qui leur étaient incriminés. Accusés de vol à main armée et de violences graves et port d'arme prohibé, les quatre jeunes hommes ont comparu devant la chambre criminelle pour répondre de leur forfait. A l'audience, deux accusés ont réitéré leurs aveux, quant à leur complices, ils ont nié les faits affirmant qu'ils étaient obligés de reconnaître les faits. L'un d'eux ajouta au juge, qu'il a été impliqué à tort dans cette affaire. Les avocats de la défense sollicitèrent les circonstances atténuantes à leurs clients, qui ont regretté leur acte. Quant aux accusés qui ont nié les faits, leurs avocats demandèrent l'acquittement pour leur client arguant que l'inculpation n'était basée que sur les témoignages des deux autres accusés. Ajoutant que même les victimes ne peuvent pas donner des signalements assez précis à une heure aussi tardive et dans la nuit. L'affaire a été mise en délibérée.