La Tunisie a été classée en tête des pays arabes où il "est agréable de vivre" par la société irlandaise, « International Living », observateur de la qualité de la vie dans le monde. Le classement est établi selon un indice constitué sur la base d'une série de notes attribuées en fonction d'indicateurs qualitatifs : coût de la vie, économie, environnement, culture, loisirs, libertés, santé, infrastructures, risques, sécurité et climat. Pour chacun de ces critères, chaque pays est noté sur 100. Créditée de 56 points sur 100, la Tunisie a répondu favorablement à tous ces critères avec un bon climat, des paysages préservés, des infrastrctures compétitives, un système de santé approprié et un coût de vie bon marché. Avec ce classement, la Tunisie devance le Maroc (55 points), le Liban et la Jordanie (54 points), Bahreïn (51 points), Egypte et Syrie (50 points). L'indice de qualité de vie (100) est réparti en 15% pour le coût de la vie, 15% pour l'économie (série d'indicateurs macroéconomiques, PIB, PIB par habitant, taux de croissance...), 10% pour l'environnement (part du territoire classée en zone protégée, émissions de gaz à effet de serre par habitant...), 10% pour la culture et loisirs (taux de lecture de la presse, fréquentation des musées, taux d'alphabétisation...), 10% pour les libertés (degré de liberté politique....), 10% pour les infrastructures (nombre d'aéroports, de téléphones mobiles par habitants, kilomètres d'autoroute par habitant...),10% pour les risques et sécurité, 10% pour le climat (prise en compte de la pluviométrie des températures moyennes et des catastrophes naturelles). La distinction décernée à la Tunisie par « l'International living » illustre de manière éloquente les engagements pris par le Président Ben Ali dans son programme présidentiel "Pour la Tunisie de demain". Elle vient également prouver la justesse du modèle de développement tunisien qui fait de la corrélation entre les volets économique et social, une base pour toute politique de développement.. Cette démarche a permis de réunir toutes les conditions d'un développement durable et de promouvoir le niveau et le cadre de vie de tous les Tunisiens même dans les zones les plus reculées. Des indices tels que l'augmentation régulière des salaires, des revenus et des transferts sociaux traduisent dans la réalité une évolution remarquable du niveau de vie des Tunisien et Tunisiennes. Le recul du taux de pauvreté aux environs de 3,9%, la baisse du taux de logements rudimentaires à moins de 0,8%, l'amélioration sensible du taux des ménages propriétaires de leurs logements (+ 80%)sont également d'autres illustrations d'un développement, comparable, dans certains de ces aspects, aux pays développés. La distinction obtenue par la Tunisie devait se reposer également sur d'autres indicateurs qui se convergent pour illustrer les efforts entrepris depuis le Changement afin d'améliorer sans cesse le cadre de vie en Tunisie malgré le peu de ressources dont dispose le pays. On peut citer à titre d'exemple, le taux de desserte en eau potable dans les zones rurales, aujourd'hui de plus de 97%, le taux d'électrification dans ces zones qui se situe aux alentours de 99% et le taux de branchement au réseau d'assainissement qui concerne 5,5 millions de foyers. Sur le plan des télécommunications, un secteur vital pour le développement économique et social, la Tunisie peut se targuer d'être parmi les pays ayant réalisé un bond qualitatif en la matière tant que le nombre des abonnés au téléphone mobile a atteint 8,4 millions (soit 82 pour 100 habitants) et que le nombre des internautes est de l'ordre de 2,4 millions (soit 23,2 pour 100 habitants). Connue pour une politique qui a toujours misé sur les ressources humaines, la Tunisie a enregistré des résultats très satisfaisants en ramenant le taux d'analphabétisme à 10% uniquement et en relevant le taux de couverture sociale de 95%. Aussi, l'espérance de vie a atteint 76,3 ans pour la femme et 72,4 ans pour l'homme et est au même niveau que les pays développés. L'approche tunisienne en matière de développement n'a pas ignoré non plus la dimension environnementale vu son incidence directe sur le niveau de vie et sur la pérennité de tout projet de développement. La protection du littoral contre toute catastrophe naturelle, la promotion des énergies renouvelables et la rationalisation de la consommation d'eau et de l'énergie sont des exemples éloquents des efforts fournis dans ce domaine.