* Usurpation d'identité Un jeune homme fut pris en flagrant délit, alors qu'il abusait d'une mineure, dans une maison déserte sur la corniche de la Marsa. En réalité, elles étaient deux sœurs à avoir été entraînées dans cette même maison par le malfaiteur. La deuxième victime a pu s'y échapper en allant dare-dare à la police pour déposer plainte. C'est ce qui explique que les agents, dépêchés sur les lieux, ont pu le surprendre sur le fait. Devant le tribunal, le jeune homme déclara que les jeunes filles étaient consentantes. Mais cela n'exclut pas l'infraction, s'agissant de mineures. Il ajouta que ces jeunes filles étaient habituées à fréquenter les hommes dans l'unique but d'obtenir de l'argent les accusant d'être des filles de joie. L'avocate de la défense, allant dans le même sens que son client, affirma que la plaignante avait agi par esprit de vengeance, le jeune homme en question a refusé de se marier avec elle, après s'être présenté à sa famille pour justifier sa sortie avec elle. L'avocate requit les circonstances atténuantes pour son client. Toutefois, après en avoir délibéré, le tribunal condamna l'accusé à deux ans d'emprisonnement.
Usurpation d'identité L'accusé dans cette affaire a comparu devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour vol qualifié avec violences graves, port et détention d'arme blanche sans autorisation et usurpation de fonctions. Il ressort des faits que l'inculpé s'est rendu à la cité Sijoumi, où il s'est adressé à la victime, un mécanicien, pour la location d'une moto. Ce dernier était alors affairé dans son local de réparation de motocycles et de location de vélomoteurs. Pour l'influencer, l'accusé s'est présenté comme étant un agent de police. Et pour le convaincre davantage, il a exhibé une carte professionnelle. Mais le mécanicien, soupçonnant ce dernier d'usurpation de fonction, a refusé de lui donner la moto. Pris d'une colère inexplicable, le prétendu policier a brandi un couteau avec lequel il menaça le mécanicien avant de s'emparer d'une moto et de s'enfuir. La victime a demandé alors l'aide de jeunes motorisés qui l'ont pourchassé et ont réussi à le rattraper. Conduit au poste de police, le malfrat avoua son forfait et demanda pardon. Il a toutefois été inculpé de vol qualifié avec violences graves, de port et de détention d'arme blanche sans autorisation et d'usurpation de fonctions. Il a été arrêté et comparut devant un tribunal pour répondre de son forfait. Son avocat sollicita de la Cour les circonstances atténuantes pour son client et, notamment, la confusion des peines. L'affaire a été mise en délibéré.