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La Grande-Bretagne, premier investisseur étranger en Tunisie... Nous aspirons à consolider nos relations Le Secrétaire d'Etat britannique aux Affaires étrangères dans un point de presse à Tunis
Ma visite en Tunisie et en Libye vise la coordination sécuritaire M. Bill Rammell, secrétaire d'Etat britannique aux Affaires étrangères, chargé du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord a annoncé, hier, au cours d'une conférence de presse organisée en marge de sa visite de travail en Tunisie, la volonté de son pays à développer ses relations avec la Tunisie et les pays du Maghreb dans tous les domaines. M. Rammell qui s'est entretenu notamment avec M. Rafik Belhaj Kacem, ministre de l'Intérieur et du Développement local et M. Abdelhafidh Harguem, secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères chargé des Affaires maghrébines, arabes et africaines, a indiqué qu'il a été procédé à la signature d'un mémorandum d'entente entre les deux pays qui vise à développer la coopération bilatérale dans les domaines culturel et économique et notamment dans les secteurs du commerce extérieur, de l'investissement et du tourisme. Le Secrétaire d'Etat britannique a rappelé, à ce propos, que son pays est actuellement le premier investisseur en Tunisie à la faveur des investissements réalisés par British Gaz et que son gouvernement souhaite développer davantage le niveau des investissements avec la Tunisie et les autres pays du Maghreb dans tous les secteurs y compris le tourisme et les transports. M. Rammell a ajouté que le développement des échanges commerciaux et de la coopération commune a été également étudié à Tunis et sera évoqué lors de sa visite en Libye. Il a mis en exergue le climat d'entente qui a caractérisé ses entretiens en Tunisie et qui ont porté sur les volets politique et sécuritaire. Les défis qui caractérisent le contexte international, a-t-il rappelé, nécessitent des démarches communes pour lutter contre le terrorisme et l'extrémisme, devenus une source d'inquiétude pour les pays des deux rives de la Méditerranée. Le secrétaire d'Etat a en outre indiqué que ses entretiens ont porté également sur les derniers développements au Moyen-Orient après l'agression israélienne contre Gaza et les élections israéliennes remportées par les partis de droite et d'extrême droite. Il n'a pas exclu l'ouverture d'un dialogue entre son pays et les responsables de factions de la résistance palestinienne, y compris le Hamas, dans le cas d'une application par ce mouvement des exigences internationales et notamment le non recours à la force et au « terrorisme » et le respect des accords passés par l'Autorité nationale palestinienne. Il a critiqué la politique de colonisation israélienne indiquant que son pays s'oppose à de nouvelles colonies illégales à Al Qods et en Cisjordanie espérant une relance du processus de paix sur la base de l'initiative arabe adoptée au Sommet de Beyrouth en 2002. Il a enfin rappelé l'opposition de son pays au programme nucléaire iranien invitant Téhéran à réagir positivement aux propositions des grandes puissances.