Participation de la Syrie à la conférence de Charm El-Cheikh Le Temps-Agences - Le Premier ministre palestinien Salam Fayyad a annoncé hier que l'Autorité palestinienne solliciterait 2,8 milliards de dollars pour la reconstruction de Gaza lors d'une conférence des donateurs prévue lundi en Egypte. "Nous avons préparé un document sur la base duquel les donateurs vont faire leurs promesses d'aides. Il prévoit un montant total de 2,8 milliards de dollars pour tous les secteurs", a affirmé M. Fayyad à Ramallah, lors de la signature d'un accord d'aide au secteur privé de la bande de Gaza. "Ce document a été préparé par l'Autorité palestinienne avec la participation de toutes les parties concernées. Il comporte, outre l'estimation de l'aide, des mécanismes permettant aux donateurs d'entamer la reconstruction", a-t-il ajouté. Selon lui, ce plan "couvre tous les besoins de la reconstruction et la réactivation de l'économie de la bande de Gaza". "L'objectif de ce plan qui sera soumis aux donateurs n'est pas seulement de ramener la situation à ce qu'elle était avant l'agression israélienne mais aussi de relever le niveau de l'économie palestinienne et améliorer ses capacités, y compris dans le secteur privé", a ajouté M. Fayyad. "Nous nous attendons à ce que la conférence des donateurs réponde à nos besoins et qu'on puisse commencer immédiatement à appliquer ce plan", a-t-il ajouté. M. Fayyad a insisté sur le fait que la mise en œuvre du plan ne saurait se faire "sans la levée du blocus (israélien) imposé à la bande de Gaza et la réouverture des points de passage". Il n'a pas fourni de précision sur "les mécanismes" envisagés pour faire parvenir l'aide à Gaza, où l'Autorité palestinienne n'exerce aucun contrôle depuis la violente prise de contrôle dans le territoire par les islamistes du Hamas, avec lequel la plupart des donateurs refusent de traiter. "Nous essayons de parvenir à une formule qui ne pourrait échouer ou être entravée, sauf si Israël pose des obstacles", a-t-il dit, en formulant le souhait de voir couronner de succès le dialogue de réconciliation interpalestinien cette semaine au Caire. L'Egypte a annoncé fin janvier qu'elle organiserait une conférence des donateurs pour Gaza le 2 mars, soulignant que plus de 70 pays y seront représentés. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a annoncé qu'elle participerait à cette rencontre. La France devrait être représentée par le président Nicolas Sarkozy. Le Hamas, pour qui la reconstruction représente aussi une bataille politique majeure, refuse de laisser le chantier aux mains de l'Autorité palestinienne, arguant qu'il doit gérer lui-même l'aide car il dirige un gouvernement dans ce territoire. Le Premier ministre israélien sortant Ehud Olmert avait affirmé le 20 janvier qu'il ne fallait pas permettre au Hamas de diriger le processus de reconstruction de Gaza. "Israël fera en sorte que le processus de reconstruction soit mené par des organisations internationales en coopération avec l'ONU, l'Egypte, et l'Autorité palestinienne", avait-il ajouté. "Ce n'est qu'à ces conditions qu'Israël collaborera totalement à ce processus destiné à aider une population innocente". ------------------------------- Participation de la Syrie à la conférence de Charm El-Cheikh
Le Temps-Agences - La Syrie a annoncé hier sa participation le 2 mars à une conférence internationale sur la reconstruction de Gaza en Egypte où elle sera représentée par son ministre des Affaires étrangères Walid Mouallem. "Je représenterai mon pays à la conférence de Charm el-Cheikh. La Syrie ne s'absentera jamais d'une réunion sur la reconstruction de Gaza", a déclaré M. Mouallem lors d'une conférence de presse avec le haut représentant de la diplomatie de l'Union européenne Javier Solana qui a achevé une visite à Damas. "Je m'attends à des engagements d'aide importants pour la reconstruction de Gaza. L'Union européenne sera sans aucun doute l'un des plus importants contributeurs", a indiqué de son côté M. Solana, en tournée régionale qui doit le mener encore au Liban et en Egypte. Il a souligné que des pays comme l'Arabie saoudite et le Qatar s'étaient engagés à verser plus d'un milliard de dollars. M. Solana a dit espérer que la conférence qui se tiendra à Char el-Cheikh "donne aussi des signaux politiques d'espoir". "Charm el-Cheikh sera très important pour l'économie et la reconstruction. Mais il est également très important que les négociations pour une réconciliation interpalestinienne aboutissent", a-t-il poursuivi.