Tunis-LeTemps- Dans cette affaire dont nous vous avons relaté les péripéties, il y a quelque temps, ce quadragénaire accusé du meurtre de deux fillettes, a clamé son innocence tout au long des étapes de la procédure. Condamné à la peine capitale en première instance, il interjeta appel et a vu sa condamnation commuée à l'acquittement par la cour. Toutefois, et suite à un pourvoi en cassation formulé par le parquet, la cour cassa le jugement prononçant l'acquittement et renvoya à nouveau l'affaire devant une cour d'appel autrement constituée. L'accusé comparut dernièrement devant cette cour pour clamer encore une fois son innocence, déclarant qu'il ne se trouvait pas sur les lieux du crime le jour des faits. L'avocat soutenant son client affirma qu'un deuxième accusé impliqué dans ce meurtre des fillettes, qui ont été préalablement violées, avait envoyé une lettre de son lieu de détention, où il reconnaît avoir commis cet acte tout seul et sans la complicité de personne. Cependant, le substitut du procureur de la République fit remarquer, suite à une analyse ADN, il s'avéra que les fibres de laine retrouvées sur les cadavres étaient de la même espèce que celles relevées sur les vêtements de l'accusé. Ce qui prouve de manière indubitable, conclut-il, la participation de ce dernier, à ce crime abominable. La cour, après en avoir longuement délibéré, condamna à nouveau l'accusé, à la peine capitale.