Un jeune homme a été condamné par la chambre criminelle prés la Cour d'appel de Tunis à trois ans de prison ferme pour avoir violé une jeune fille dont il venait à peine de faire la connaissance. A la barre, ils se tenaient l'un près de l'autre. Mais, comment la jeune fille est-elle tombée entre les mains de son violeur ? Selon sa version des faits, la victime rend visite de temps en temps à sa cousine. Comme à chaque fois, elle s'est rendue chez elle afin qu'elles passent ensemble quelques bons moments. Elles venaient d'engager la conversation lorsque son téléphone portable a sonné : "Allô ! Qui est à l'appareil ?". "C'est toi !". La voix douce de son interlocuteur lui donna alors du plaisir qui se traduisit par un beau sourire venant orner son visage. La jeune fille a complètement oublié sa cousine, pour poursuivre sa conversation au téléphone. "Oui, tu peux m'attendre dans la rue ...Je viens dans une demi-heure avec ma cousine...", a-t-elle répondu. Une fois la conversation terminée, sa cousine l'a martelée de questions sur ce bonhomme. Elle lui a expliqué qu'elle venait de faire sa connaissance et qu'elle n'est sortie avec lui qu'une seule fois. Et pourtant, elle est arrivée à se faire un jugement : c'est un jeune homme très poli, bien éduqué, correct. Elle montrait une grande admiration pour lui et ce, suite à cette unique rencontre. Sa cousine lui a expliqué qu'il ne fallait pas juger les personnes après une seule rencontre. Le moment du second rendez-vous est arrivé. La victime a demandé à sa cousine de l'accompagner. Une proposition que cette dernière a refusée, au départ. Mais quand elle lui a indiqué qu'il les attendait toutes les deux, elle a fini par obtempérer. Elles ont quitté la maison à destination de l'endroit indiqué. Le jeune homme était déjà là et les attendait impatiemment à bord de sa voiture. Après l'avoir salué, les deux jeunes filles sont montées dans la voiture. La victime a pris place à côté du conducteur. Le jeune homme a démarré sans leur donner une idée sur la destination. Il a conduit tranquillement, en sillonnant les différentes artères du centre-ville. Ils parlaient tranquillement de tout et de rien. Tout à coup, le jeune homme a proposé aux deux jeunes femmes de se rendre à son appartement pour se divertir un peu et déguster des sandwiches. Les deux jeunes filles ont échangé aussitôt des regards et ont répondu toutes les deux et en même temps qu'elles avaient un rendez-vous avec une amie. Le jeune homme ne voulait rien entendre, il a continué à conduire en silence. La victime lui a demandé de les ramener chez elles ou au moins de s'arrêter afin qu'elles descendent. Il leur a expliqué qu'elles n'avaient plus de choix et qu'elles devaient venir avec lui à l'appartement. La victime l'a supplié alors de les laisser tranquilles lui affirmant qu'elles n'étaient en sa compagnie que pour faire un tour en ville et retourner chez elles. Mais le conducteur a accéléré. Les deux jeunes filles étaient terrifiées et ne savaient plus ni quoi faire ni quoi dire. Elles se contentaient de le supplier de s'arrêter au point qu'elles ont fondu en larmes. Mais, en vain. Il n'avait pas l'intention de changer d'avis et tenait à sa proie en promettant à ses victimes qu'elles passeraient un bon moment avec lui. A un feu rouge, il s'est pourtant arrêté et a permis à la cousine de descendre. Et la victime ? Il l'a obligée à rester en sa compagnie et a redémarré en trombe. Il ne s'est arrêté qu'une fois arrivé dans un coin isolé d'une forêt. Là, il l'a obligée à coucher avec lui dans la voiture. Il l'a menacée si elle refusait de lui lacérer le visage. La victime n'avait le choix que d'obtempérer à ses désirs. Il l'a violentée quand elle a refusé de se soumettre de nouveau à ses caprices. Après avoir assouvi ses désirs, il l'emmena jusqu'au centre-ville. De là, elle a pris un taxi qui la conduisit dare-dare au premier poste de police où, la mort dans l'âme, elle a déposé plainte. Illico presto, L'agresseur fut arrêté. Lors de son interrogatoire, il a prétendu que la victime était consentante. Mais le certificat médical présenté faisait état de violences et l'agresseur a fini par avouer son forfait. Il a été traduit devant la justice qui l'a condamné à trois ans de prison ferme. Le gentleman violeur a interjeté appel.