C'est une jeune fille âgée d'une trentaine d'années, originaire d'une région du Nord du pays et travaillant comme bonne chez une famille à Tunis pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille. Sa vie suivait son cours normal jusqu'au jour où elle sortit pour faire une course urgente et revenir par la suite suivre une émission musicale à la télévision. C'était un samedi, aux environs de 21h, elle était loin d'imaginer que sa vie sera désormais marquée par un sinistre événement. La jeune fille quitta l'épicier après avoir payé les articles qu'elle venait d'acheter. Sur son chemin de retour, elle passa à côté d'un chantier de construction, lorsque, soudainement, un type, surgit devant elle. Ivre mort, il lui saisit le bras et la tira de force à l'intérieur du chantier. Prise de panique, la jeune fille n'a repris ses esprits qu'une fois par terre, les vêtements déchirés. Elle s'adressa au gardien du chantier, le suppliant de faire quelque chose, mais en vain. Il n'a rien pu faire, par peur puisqu'il y'avait quatre autres énergumènes qui s'acharnaient sur la victime, à tour de rôle. Immobilisée par le premier malfaiteur et son complice, la jeune femme subira leurs assauts bestiaux sans pouvoir se défendre ni même crier puisqu'une main ferme lui fermait la bouche. Elle résistait à ses violeurs mais les forces n'étaient pas équilibrées. Une fois son désir assouvi, le malfrat se retira pour être remplacé par un deuxième complice, qui lui a cogné violemment la tête sur le plancher avant de se jeter sur elle. Au même moment, deux individus se sont emparés de son petit portefeuille pour en subtiliser la somme de cinq cent millimes et un téléphone portable. Mais avant que le second violeur ne commette son crime, elle a réussi à libérer sa bouche pour crier de toutes ses forces appelant au secours. Un passant dont l'attention fut attirée par les cris stridents de la jeune fille, intervint pour menacer les violeurs, et alerta les agents de police. Les criminels, croyant qu'il s'agissait de la police, ont été pris de panique et prirent la fuite. La jeune fille s'est dirigée par la suite accompagné du jeune homme qui l'avait sauvé vers le poste de police le plus proche, pour relater sa mésaventure, en donnant les signalements de ses violeurs. Et ce, après avoir informé ses patrons, Les quatre violeurs ont été arrêtés et interrogés, alors que le premier malfaiteur passa aux aveux les trois autres nièrent catégoriquement les faits clamant leur innocence. La bande a été traduite devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour viol et tentative de viol et complicité. L'affaire a été reportée à la demande des avocats pour préparer leurs moyens de défenses.