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La crise de l'arbitrage
DOSSIER
Publié dans Le Temps le 06 - 04 - 2009


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Omar Farouk Gharbi (membre fédéral) : -Nous devons protéger nos arbitres-
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Jalel Tekaya (membre fédéral) : -Nous n'avons pas une palette de grands arbitres-
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Younes Selmi(Ex-arbitre international) : -Le jour où l'on osera dire non ! à un président du club puissant... -
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Rachid Ben Khdija (Instructeur): -Le complexe de l'étranger-
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Laaroussi Mansri (Ex-arbitre assistant) : -Sanctions trop cléments-
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Slim Marouani ( arbitre) : -Et pourtant, nous sommes meilleurs techniquement-
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Chamseddine Lamti : -Mieux recourir aux arbitres étrangers-
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Wassim Ben Salah : -Diktat des grosses écuries-
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Taoufik Ajengui : -Pas de quoi fouetter un chat !-
L'exercice en cours touche à sa fin. A l'instar de toutes les autres sessions, les responsables au sein des instances décisionnelles n'ont point hésité à faire appel à des arbitres étrangers pour diriger les rencontres dites explosives où l'enjeu était de taille. Il va sans dire que ces « apprentis barons » ( ?) du sifflet invités en grandes pompes sous nos cieux s'amènent en parfaits touristes. Profitent de notre belle Tunisie, se remplissent les poches en deniers sonnants et trébuchants spoliant au passage la trésorerie nationale et par ricochet notre économie de devises qu'on aurait mieux utilisées dans des domaines plus névralgiques et autrement plus utiles à la communauté. Sans omettre de souligner que ne craignant aucune sanction, ils massacrent les matches sifflant comme bon leur semble ou plus exactement selon les instructions qu'ils « auraient reçues » au préalable de la part de ceux qui les ont invités histoire de rester dans leurs bonnes grâces et de dégoter un autre saut d'agrément, hospitalier et non moins fructueux chez nous quand la nécessité se fait sentir de régler son compte à telle ou telle écurie devenue par trop gênante, menaçante. Et les exemples ne manquent pas, loin s'en faut....
Le plus désolant dans l'affaire, c'est que suite à d'interminables réunions au sommet de messieurs les décideurs, leur porte parole nous gave et nous abreuve d'un discours solennel avec en substance des phrases bateaux que nous avions apprises par cœur tellement surinées à longueur de journée du genre : la volonté inaliénable de protéger le corps arbitral, notre solidarité sans faille avec les arbitres tabassés et agressés ( pourquoi ils l'ont été justement ?), le secteur jouit de toute la confiance requise, nos arbitres sont d'une notoriété dépassant largement nos frontières, les jeunes qui pointent le bout du nez vont être bien encadrés et surtout rapidement lancés dans le bain, etc. Nous pouvons au fait broder à satiété sur ce thème et même jusqu'à la nuit des temps sans que les sources ne tarissent pour autant.
Un bref regard sur la liste des arbitres choisis par la FIFA pour le prochain mondial dans nos murs en Afrique est des plus édifiants ; Une première à notre passif depuis belle lurette : zéro arbitres et arbitres assistants tunisiens en Afrique du sud. Même la CAF d'adopter une attitude similaire hautaine à notre endroit nous ignorant avec superbe. Si ce n'est pas malheureux !
Et c'est de bonne guerre quand nos hommes en noir n'officient pas nos chocs. Comment voulez-vous alors que la FIFA ou la CAF les prennent au sérieux et avec considération et leur font confiance du moment que leurs propres pairs les dénigrent, les stigmatisent, les mettent sur la touche ostensiblement; ou quand ils sont tabassés sur les terrains pour un arbitrage douteux et sentant à mille lieues la combine, le roussis ?
Dans le dessein de connaître exactement les tenants et les aboutissants d'une situation on ne peut plus délétère, nous avons recueilli l'avis d'une brochette de nos hommes en noir mais également de responsables fédéraux.
A signaler que Abdesslem Chammam à l'étranger nous a donné avec beaucoup de courtoisie RDV à son retour au pays en début de semaine, à l'inverse de Ali Ben Naceur qui en dépit de son ferme engagement antérieur n'a plus jugé utile de répondre à nos multiples appels, mais bon ce ne sont pas les bonnes volontés qui manquent dans ce cher pays Dieu merci. Dossier :

Omar Farouk Gharbi (membre fédéral) : -Nous devons protéger nos arbitres-
Pour commencer il faut souligner avec force que cette approche n'est nullement spécifique à nos contrées. Je suis au regret de constater que tous les dimanches la totalité nos arbitres sont l'objet de critiques, de reproches, de jets d'objets voire d'agressions physiques sans occulter les insultes les plus acerbes passant en revue l'intégralité de leur arbre généalogique ; excusez du peu !
Comme instances décisionnelles, nous nous devons de protéger nos arbitres et de ne pas les jeter dans la gueule du loup. En d'autres termes, nous ne sommes pas en mesure d'assumer la responsabilité de ce qui adviendrait consécutivement à une banale faute d'appréciation somme toute entrant dans les règles du jeu. Je me jette à l'eau et vous cite un exemple précis, l'allemand qui a massacré en long et en large l'Espérance contre le CA lors du dernier derby, personne n'a pipé le moindre mot. Un tunisien aurait commis le millième de l'européen, et nous serions à l'heure qu'il est en train de reconstruire le stade de Radès et de la cité l'entourant. C'est vous dire l'aura dont jouit l'étranger sous nos cieux...
Les Kacem Ben Naceur, Aouaz Trabelsi, Slim Jedidi n'ont rien à envier aux meilleurs de l'Afrique et constituent notre fierté là où ils se produisent dans nos murs ou à l'étranger.
Seulement avec ce climat empreint de tension extrême, nous ferons mieux de leur épargner un lynchage médiatique ou physique gratuits mais inéluctables. D'où notre recours justifié pour les matches chocs aux sifflets étrangers et ce en dépit de notre intime conviction qu'ils n'arrivent pas à la cheville des nôtres.

Jalel Tekaya (membre fédéral) : -Nous n'avons pas une palette de grands arbitres-
La conjoncture actuelle nous oblige à avoir recours à ces arbitres étrangers. En agissant de la sorte, nous protégeons en quelque sorte les nôtres de la pression intenable qui prévaut surtout en cette fin d'exercice explosive. Nous leur fournissons par la même occasion l'opportunité et l'espace temps idoines de mieux se former et de s'aguerrir d'avantage. Malheureusement nous ne disposons pas d'une large palette de directeurs de jeu de très haut niveau. Mais nous œuvrons dans ce sens dans le dessin de faire disparaître à jamais et sous peu cette approche que nous adoptons la mort dans l'âme et nullement de gaieté de coeur. Vous avez du par ailleurs remarquer que pour l'exercice actuel, rares ont été les fois où nous avons fait appel à des étrangers.

Younes Selmi(Ex-arbitre international) : -Le jour où l'on osera dire non ! à un président du club puissant... -
De quelle protection des arbitres parle-t on ? Mais cela coule de source et figure parmi l'une des prérogatives les plus primordiales de la FTF. Cependant, le jour où messieurs les décideurs prennent leur courage à deux mains, le jour où ils oseront assumer pleinement leurs rôle et statut, et ce en disant non à certains présidents de clubs puissants, ce jour là pourra-on enfin voir nos enfants, de qualité certaine du reste, officier dans les grands rendez-vous.
Les fédéraux en pratiquant cette fuite vers l'avant ne cherchent point la qualité de l'arbitre étranger et sa compétence. Ils s'en moquent comme de leur dernière liquette. Citer les catastrophes arbitrales de ces intrus parachutés de je ne sais où et surtout comment serait par trop fastidieux. Mais l'objectif essentiel de la manœuvre est d'éviter les récriminations et les répercussions néfastes sur l'ordre tant au niveau du public qu'au niveau des joueurs acceptant sans broncher les injustices « importées ». Que nos arbitres soient discrédités et barrés dans les joutes internationales ne préoccupe nullement nos responsables, ils n'en ont cure. Aucune prise de position officielle, aucune lettre de protestation auprès des instances internationales se permettant d'ignorer sciemment nos directeurs de jeu. Du « après moi le déluge » en quelque sorte de la part de nos respectables fédéraux !

Rachid Ben Khdija (Instructeur): -Le complexe de l'étranger-
C'est vrai, la FTF est appelée à protéger, soutenir, écouter ses arbitres et leur remonter le moral quand ils sont au creux de la vague. Elle doit également radier ceux qui sont irrécupérables. La FTF n'assume toute seule la responsabilité de l'invasion des arbitres étrangers, lors des conseils nationaux, les clubs ont toujours adopté cette approche. Du coup, FIFA, CAF ou UAF ne font plus appels à nous pensant que nos arbitres sont soit incompétents soit pas dignes de confiance. Cependant, nous devons être audacieux et courageux pour fermer définitivement cette porte. Je forme actuellement une trentaine d'arbitres dans le cadre du programme « horizon 2010 » avec 1,80m au moins et un niveau supérieur au Bac. Les Kordi, Harrouj, Srairi, Jaouadi entre autres ont déjà commencé à arbitrer chez les ténors avec bonheur. Dans très peu de temps, nous cesserons définitivement d'avoir recours à ces lointains arbitres en nous débarrassant dans la foulée de cet handicapant complexe de l'étranger.

Laaroussi Mansri (Ex-arbitre assistant) : -Sanctions trop cléments-
Je pense que la carence se situe essentiellement à deux niveaux : les conditions de réussite et de protection assurées aux arbitres d'une part, et les sanctions par trop clémentes à leur endroit quand ils commettent des impairs.
Quand on les oblige à s'entraîner trois fois par semaine, à assister à des cours se terminant tard le lundi alors qu'ils habitent loin et ne sont pas motorisés, quand ils doivent poireauter des mois pour percevoir leurs indemnités, quand ils doivent frapper et sonder indéfiniment toutes les portes quitte à s'incruster dans les arcanes et couloirs des services concernés pour recevoir leur carte, etc. pour en fin de compte ne point leur donner leur chance de briller ou pire encore de les sacrifier à la moindre petite erreur somme toute humaine.
A la fin de l'exercice, tous les responsables du secteur partent en vacances au lieu de mobiliser immédiatement à préparer l'échéance à venir.
Il faut avoir la force de fermer définitivement la porte aux arbitres étrangers ou plutôt avoir le courage de dire non aux grosses écuries. Mais quand 5 internationaux sont du grand Tunis et que Aouaz est de Bizerte, il y a problème et on doit élargir la plate-forme des arbitres de qualité à tout le pays.

Slim Marouani ( arbitre) : -Et pourtant, nous sommes meilleurs techniquement-
Sur le plan strictement technique nous dépassons de loin les étrangers. Mais d'autres considérations extra sportives entrent en jeu malheureusement. C'est le résultat qui prime pour l'heure. La matière régissant désormais notre football, le président s'accroche à son poste ; les adjoints font de même pour fructifier leurs affaires ; certains intermédiaires véreux se sucrent lourdement en promettant une intervention pour la désignation de tel ou tel arbitre, promesse qu'ils ne tiennent jamais cela va sans dire ;etc. La confiance ne règne plus entre les différents protagonistes. Une anecdote que j'ai vécue : à trois reprises, l'OB perd avec moi contre respectivement Gafsa, ST et ASM. Si Mahmoud Ouertani tout en louant mon arbitrage m'a dit textuellement et amicalement « Vous de mauvaise augure pour nous ». Résultat des courses, une lettre officielle de l'OB à la FTF refusant dorénavant ma désignation !
Un arbitre italien venu officier chez nous n'était pas tellement emballé par l'affaire. Perdant sur le plan financier 3millions alors qu'il en percevait 4 chez lui. En plus risque de ne pas être désigné ultérieurement dans le calcio. Voilà l'une des raisons qui fait qu'ils sifflent chez nous par-dessus la jambe.

Chamseddine Lamti : -Mieux recourir aux arbitres étrangers-
Au risque de vous étonner je vous répondrais que c'est, pour ainsi dire, mieux de la sorte. Pour l'heure, les susceptibilités sont tellement exacerbées et la suspicion régnant en maître absolu que l'arbitre étranger est le seul à même de se faire respecter malheureusement sur les rectangles verts où public, joueurs, responsables voire médias ferment les yeux sur ses dépassements et sur ses gaffes monumentales sans la moindre réclamation. Alors que pour une remise en touche, nous autres autochtones sommes jetés en pâture avec passage obligé aux qualificatifs les plus diffamatoires et avilissants.
La faute incombe bien évidemment aux responsables des clubs qui ont tout fait pour instaurer ce climat malsain par leurs exigences et leurs déclarations incendiaires.

Wassim Ben Salah : -Diktat des grosses écuries-
Ce sont les présidents des grosses écuries qui imposent leur diktat dans l'affaire. Ils exercent une pression intenable sur les décideurs qui finissent par obtempérer à leurs vœux et désirs. Avec cette fin du championnat, la moindre petite gaffe du corps arbitral local est montée en épingle et disséquée à la loupe comme un crime contre l'humanité et l'arbitre d'être traité de connivence voire de traîtrise. Vous me dites que Aouaz a officié avec bonheur un certain EST-CA, je l'admets mais il ne l'a fait qu'avec l'aval préalable des deux clubs condition sine qua non à sa désignation pour ce match. D'où le recours compréhensible et logique de la FTF aux étrangers pour les rencontres appelées à hauts risques.

Taoufik Ajengui : -Pas de quoi fouetter un chat !-
Je pense que le sujet ne mérite pas d'être soulevé tellement les instances fédérales font de leur mieux pour le corps et la confrérie. Nous sommes bien présents dans toutes les manifestations internationales et l'arbitrage tunisien est très respecté là où il se produit. Nos responsables font de la formation et du recyclage leur credo, par ailleurs ils sont en train de changer un statut sclérosé depuis plus de 30 ans. Ils défendent avec force nos intérêts localement mais auprès des instances internationales. Abdesslem Chammam en place depuis seulement 1 an et 1/2 fait de son mieux pour redorer le blason d'un secteur constamment décrié de toutes parts. Il n'en demeure pas moins vrai qu'on ne remplace pas aussi rapidement un Mourad Daami ou un Hichem Guirat avec facilité. Patientons donc et laissons les gens travailler pour le bien de notre sport roi pendant cette phase de transition. De la retenue également de la part des médiats, ne pas attiser le feu d'une situation déjà suffisamment explosive.


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