Les responsables d'un bon nombre d'ONG implantées dans la région multiplient les réunions ces derniers jours en vue de faire sortir leurs associations de la torpeur dans laquelle elles sombraient depuis des années. En effet, certaines ONG dont les activités se sont limitées à une ou deux actions depuis leurs créations n'ont même pas tenu leurs assemblées générales depuis une dizaine d'années. D'autres jadis rayonnantes ont perdu de leur éclat à cause de conflits internes ou faute de moyens financiers. C'est dans ce cadre, que l'Association Kairouannaise pour l'action du développement intégré (AKADI) envisage l'organisation d'un colloque sur le thème « Les associations dans la région : Réalités et Perspectives ». Un colloque qui coïncidera avec la célébration de la journée nationale de l'association (le 23 Avril prochain) et qui viendra au bon moment pour débattre des différents problèmes qui entravent la bonne marche de nombreuses associations dans la région : associations censées, contribuer à leur façon à l'effort de développement dans la région.
L'eucalyptus cet arbre venu d'Australie Beaucoup d'arbres d'alignement manquaient sur les bords de nos routes. Ils étaient soit déracinés pour élargir une route soit coupés pour faire passer des câbles téléphoniques ou électriques. Ces arbres généralement des eucalyptus (arbres originaires d'Australie de la famille des myrtacées) qui fixent le sol, embellissent les routes, donnent de l'ombre et dont les feuilles ; sont utilisées dans la fabrication de certains médicaments (pommades, Sirops......) alors que les fleurs constituent une source non négligeable dans l'alimentation des abeilles ; sont également bons à vendre car ils fournissent du bois d'œuvre et du bois de chauffage....Donc prisés par les bûcherons. D'où la nécessité de lancer un vaste programme de reboisement pour remplacer les arbres déracinés notamment au niveau du tronçon reliant l'Oued El Kouket à Skander dans la délégation d'Ousseltia....afin de régénérer toute la verdure déracinée par les entreprises chargées d'élargir cette route.
Le ras-le-bol des camionneurs Pourquoi l'infrastructure routière urbaine ne supporte-t-elle plus le trafic incessant des voitures qui circulent dans la ville de Kairouan ? Les chauffeurs des taxis qui connaissent les coins et repères de la ville dans ses moindres détails vous le diront sans hésitation : « C'est le passage ininterrompu des semi-remorques qui affecte les routes qui sillonnent la ville ». « L'infrastructure routière s'est améliorée ces derniers mois dans la ville, mais nous craignons toujours ces gros engins » rétorque Mohamed, agriculteur qui ajoute « et cette route périphérique n'est-elle pas érigée pour contenir la circulation de gros engins qui endommagent les routes urbaines, polluent l'air et gâchent la tranquillité des habitants ? Et ces plaques de signalisation installées au niveau des quatre principales entrées de la ville qui interdisent le passage des semi-remorques....Pourquoi ne sont -elles pas respectées ? a-t-il conclu. Des questions qui méritent d'être élucidées, car il est nécessaire d'appliquer rigoureusement les règlements en vigueur. Les routes récemment élargies et rénovées ne feront pas long- feu si les camionneurs continuent à les emprunter.