Ayant eu une proche personne victime d'un malaise subit et d'une clinique privée trop gourmande, j'ai pu durant quelques jours récolter des témoignages au cœur même du système sanitaire commercial en Tunisie. Malheureusement, les témoignages sont "off" et les témoins ont raison d'avoir peur pour leur place car si on n'a pas d'état d'âme avec les malades, ce n'est pas avec le "petit" personnel qu'on l'aura. Avant tout commençons par la CNAM. Pourquoi les cliniques ne sont pas soumises à un régime socio-médical qui sera l'avenir de toute la politique sanitaire du pays. Les cliniques n'adoptent que les systèmes qui les arrangent. Pourtant, les cliniques privées sont protégées par des lois, elles profitent d'un régime fiscal approprié, le secteur est rentable, nos médecins sont renommés etc. Mais pourquoi alors snobent-elles les actions réformatrices de l'Etat? Ce même Etat qui facilite l'entrée des malades étrangers pour que nos cliniques puissent tourner à plein régime. Mais dès qu'il s'agit d'aider l'Etat à soigner la santé des contribuables, rien...!