La Société tunisienne d'anesthésie, d'analgésie et de réanimation (STAAR) a tenu, dernièrement à Hammamet son 26ème congrès national d'anesthésie et de réanimation. Le programme a traité de nombreux thèmes aussi pertinents les uns que les autres. On citera, entre autres, ceux de l'anesthésie en chirurgie orthopédique et le contrôle des voies aériennes en anesthésie. Les nouveautés et l'évolution de certaines spécialités ne sont pas demeurées en reste à savoir la chirurgie esthétique et réparatrice qui connaît une grande évolution en Tunisie. Ce congrès a constitué, par ailleurs, une occasion pour permettre aux différentes équipes de médecins, chercheurs et universitaires tunisiens et maghrébins d'exposer leurs travaux de recherches, sélectionnés par le Comité scientifique. Le jury, composé de conférenciers étrangers de renommée, a décerné le Prix de la meilleure communication orale à Dr Ben Hassen Kaïs pour le travail intitulé : " Intensive care resident's attitudes towards end of life in Tunisia " du service d'anesthésie-réanimation de l'hôpital Mongi Slim de la Marsa. Dr Hajjaj Zied du service d'anesthésie-réanimation de l'hôpital militaire de Tunis a obtenu le Prix du meilleur poster affiché pour le travail intitulé : " Comparaison de l'induction en mode AIVOC par l'administration première du Rémifentanil versus administration première du propofol au cours de la chirurgie cardiaque sous CEC ". Il est à mentionner qu'il s'agit de la 2ème consécration consécutive pour l'hôpital militaire de Tunis qui avait été primé, en 2008 en la personne du Dr Allouche Nizar. Il est utile de saisir cette occasion pour faire remarquer que les médecins de cet hôpital n'ont pas la latitude de bénéficier du système de l'Activité privée complémentaire (APC) comme c'est le cas pour leurs collègues des autres hôpitaux publics. Cela représenterait pour eux une motivation supplémentaire de rester en activité dans cet établissement hospitalier, jadis à la pointe en matière de transplantation cardiaque. En effet, depuis plus de huit ans, la transplantation cardiaque n'a plus cours dans cet hôpital, notamment après le départ du Dr Habib Thameur. Une situation due, entre autres, au manque de motivation matérielle.