Lol! A vous amis lecteurs. Excusez-moi d'écrire encore sur du papier journal à l'heure où les jeunes tunisiens ne savent écrire que sur des murs... sur Facebook, bien sûr. D'ailleurs , j'en profite pour signaler que l'on peut plus utiliser le verbe "écrire" car sur FB, on n'écrit pas, on transcrit le parlé phonétique avec des chiffres et des lettres. Ainsi, le 7 est lu "ha", le "9" "qâ, le "3" "ayne" ou "ââ" tout simplement... mais aussi il y a le "qu" qui devient "K), le "de" "2", le "salut" "slt" et le "coucou" "cc" comme une coupée décapotable. Autres vertus de ce FB, c'est l'échange d'infos. Bien sûr, ça fait plaisir de redécouvrir un vieux tube, de rire sur un sketch sympa où de voir des extraits nostalgiques. En tant qu'espace d'échange de créativités, rien ne vaut ce FB. Idem pour les forum, certains quizz, les débats non insultants et les groupes intelligents, c'est du bon, même du très bon. Mais comme dirait une "vieille formule" qu'on ne risque pas de croiser sur FB, là où le bât blesse, c'est l'intrusion de certains messages qui incitent aux extrémismes de toutes sortes, du religieux au sportif en passant par le politique. Des vidéos indécents circulent et des moments intimes sont filmés souvent à l'insu des gens concernés. On raconte même que des portables volés contre des images très intimes ont été le déclenchement de plusieurs drames familiaux. Il ne faut plus perdre son portable certes, mais surtout, arrêtons cette manie de tout filmer... Y a des jeunes de trente ans qui ont vu leurs images toutes fraîches de leur naissance. Le cerveau n'a même plus besoin de solliciter sa mémoire pour les souvenirs d'enfance. Le camescope s'en charge et nos souvenirs sot désormais rangés dans des DVD ou des flash-bac ...pardon, des flash-disques! Parfois, on veut immortaliser un moment fort et intime mais ce beau souvenir peut se transformer en un "clic" en un vrai cauchemar téléchargé des millions de fois et vu à l'autre bout du monde. Alors, mieux vaut cacher ses souvenirs dans sa tête que sur un support numérique, en attendant le jour où l'on nous imposera un Face Mind qui lit dans nos pensées.