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L'impulsion du Changement, la voie référendaire et la convergence entre la volonté du peuple et la direction politique Cinquantenaire de la Constitution
Tunis-TAP - Le Changement du 7 novembre 1987 a été un tournant décisif sur la voie de la restauration du prestige de la Constitution en tant que référentiel juridique et politique qui consacre le dénominateur commun entre tous les Tunisiens et fédère toutes les opinions et les courants. La réhabilitation du régime républicain, la consolidation de ses fondements et la consécration de la souveraineté du peuple dans le texte comme dans la pratique ont été les principales caractéristiques de l'œuvre de réforme politique engagée depuis le Changement et qui a sauvé la régime politique en Tunisie de la déliquescence. Le Changement a, en effet, consacré la primauté de la Constitution, dont le Président Ben Ali a fait la référence de base dans la gestion des affaires publiques et dans le règlement des questions vitales qui engagent le présent et l'avenir du pays. Le Changement du 7 novembre a ainsi débarrassé la Constitution de toute forme d'altération ayant affecté la loin fondamentale, dont notamment, la présidence à vie et la succession automatique qui ont constitué une violation flagrante des dispositions de la Constitution et des principes de l'Etat de Droit. Parmi les profondes réformes et amendements introduits sur le texte de la Constitution depuis le Changement, la réforme fondamentale du 1er juin 2002 en constitue la plus importante depuis le 1er juin 1959. Cette réforme qui jette les bases de la République de Demain est venue consacrer la souveraineté du peuple et les valeurs de la République sur la base d'une vision prospective qui tient compte de l'évolution de la société tunisienne et de son aspiration à un système politique évolué. A ce sujet, l'importance de cette réforme se reflète, notamment, à travers l'allocution par laquelle le Président Zine El Abidine Ben Ali s'est adressé au peuple tunisien, le 27 mai 2002 et dans laquelle il a déclaré notamment: "C'est une nouvelle étape que nous inaugurons ainsi, sur le chemin du changement en vue d'édifier la République de demain sur la base d'une Constitution qui est en phase avec l'évolution que le peuple tunisien a connue aux plans politique, culturel, social et économique, une étape qui conforte les fondements de l'Etat de droit, consolide la protection des libertés, des droits de l'Homme et des valeurs de solidarité et de tolérance, et prépare la voie à une nouvelle étape de modernité pour notre système républicain." Dans le même ordre d'idées le Chef de l'Etat a souligné, à l'occasion du 45ème anniversaire de la proclamation de la République, que le Changement a emprunté la voie de la réforme et de la modernisation se fondant en cela sur la conviction que le peuple tunisien est digne d'une vie politique évoluée qui soit en harmonie avec l'évolution de la société et ses aspirations, dans le cadre d'une démarche progressive pour éviter les soubresauts et les régressions. Le Président de la République a précisé dans ce contexte que la réforme fondamentale de la Constitution qui a été plébiscité par le peuple tunisien dans un référendum organisé pour la première fois en Tunisie est "une étape avancée de ce processus, en même temps qu'une autre initiative au moyen de laquelle nous avons voulu doter les générations à venir d'un système politique évolué permettant de préserver la République, de renforcer ses valeurs et ses institutions et de consacrer la démocratie, le pluralisme et les droits de l'Homme." Outre le fait que cette réforme fondamentale a englobé plus de la moitié des articles (38/78), sa valeur de et son importance résident dans le fait qu'elle a été adoptée par voie référendaire le 26 mai 2002. Ce référendum a constitué une étape charnière dans l'histoire de la Tunisie contemporaine, en ce sens qu'elle a permis de réaliser la convergence entre la volonté du peuple et celle de la direction politique. A travers ce référendum, les tunisiens ont adopté les réformes constitutionnelles proposées et réaffirmé leur adhésion aux orientations et choix du Président Ben Ali pour l'édification de la Tunisie, ainsi qu'à sa vision de l'avenir de la Tunisie. Ce référendum a été de ce fait une traduction éclatante de la souveraineté du peuple et de son libre arbitre qui demeure le dernier recours lorsqu'il s'agit de concevoir les grandes orientations nationales. La République de Demain reflète le haut degré de maturité politique atteint par le peuple tunisien, toutes catégories confondues, et ouvre devant les différentes composantes de la société tunisienne des perspectives plus larges pour participer de manière agissante à l'œuvre de développement du pays à et à la gestion de ses affaires dans l'objectif de l'élever au rang des pays avancés. La réforme fondamentale de la Constitution a englobé les domaines des droits de l'Homme, les rapports entre les pouvoirs législatif et exécutif, la consolidation du rôle et de la neutralité du Conseil constitutionnel, la révision du système de l'élection présidentielle, la création de la Chambre des conseillers, dans le but de promouvoir la représentation populaire et la consolidation des attributs d'une société civile et agissante qui participe au renforcement des fondements de la bonne gouvernance. La fierté de l'ensemble des Tunisiens du régime républicain à l'instauration duquel des générations de militants se sont sacrifiés, n'a d'égal que leur engagement inébranlable à préserver et à consolider cet important acquis. La République de Demain est une émanation de l'esprit et des principes fondamentaux de la constitution, en ce sens que l'amendement de 2002 a jeté les bases d'une République démocratique et pluraliste, dans la continuité de l'élan de réformes qu'a connue la Tunisie depuis le XIXème siècle, des multiples acquis et réalisations accomplis depuis l'avènement du Changement et en parfaite symbiose avec les différentes évolutions historiques que vit la Tunisie engagée aujourd'hui dans une nouvelle étape importante de son processus de réforme et de modernisation.