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Tunisair à l'épreuve du low cost
Tourisme
Publié dans Le Temps le 05 - 06 - 2009

Le transport aérien est de plus en plus libéralisé. Partout, l'open Sky est devenu une réalité. L'ouverture du ciel aérien est un fait certain. En Tunisie, le conseil ministériel du 28 janvier 2009 consacré au transport maritime et aérien a décidé de développer l'activité aérienne par l'élaboration d'un programme de libéralisation du transport aérien avec les pays arabes,
européens et américains et l'ouverture de tous les aéroports aux compagnies tunisiennes de transport aérien y compris l'exploitation du trafic aérien régulier. C'est que cet open sky ne fera que renforcer la concurrence féroce déjà enclenchée par les compagnies charters. Tunisair pourra t-elle résister à cette ouverture du ciel ?
La mondialisation et l'ouverture du ciel ont contraint plusieurs compagnies à proposer des vols courts- ou moyen-courrier à des prix peu élevés tout en offrant moins de services que les compagnies traditionnelles. Ce concept aérien low cost né aux Etats Unis à la fin des années 1940 est apparu en Europe au début des années 90 puis s'est étendue à une grande partie du monde. Le marché s'élargit petit à petit et explose en Europe. Le transport low cost accapare 20% de part du marché européen. Plusieurs clients choisissent de plus en plus leur destination en fonction d'un prix. La Tunisie n'a pas encore développé ce concept bien que certaines compagnies européennes essaient de voler sur certaines régions comme Monastir et Djerba. Les freins au développement des low cost sont multiples. Ils sont principalement liés à la position dominante de la compagnie aérienne nationale, Tunisair et le niveau trop élevé des taxes
aéroportuaires. Mais avec l'open sky, Tunisair commence sérieusement à s'intéresser à ce créneau. Elle n'a pas de choix surtout que pas loin de nous douze compagnies aériennes à bas coûts (low cost) opèrent actuellement au Maroc dont 10 assurent 57 vols hebdomadaires,. C'est dire que le transport low cost doit prendre son envol en Tunisie en 2010 et comme l'a souligné M. Nabil Chattaoui le Président du groupe de Tunisair lors de l'assemblée de la FTAV " l'année 2009 s'annonce difficile. La crise secoue le transport aérien avec la faillite de 30 transporteurs dans le monde. Nous devrons surmonter les différentes mutations et faire face à l'évolution mondiale du transport aérien. Les nouvelles perspectives vont révolutionner notre activité, avec notamment la libération du transport aérien et le développement du low cost. L'ultime objectif est de faire de Tunisair une compagnie commerciale rentable. Et là
les agents de voyages devront être solidaires avec leur compagnie nationale. Nous n'avons pas de choix si on veut que Tunisair résiste à cette montée des compagnies à coûts bas. Nous devrons être près des voyagistes tunisiens dans chaque région du pays, collaborer et travailler ensemble pour faire face à cette menace du low cost " Il est vrai que Tunisair ne devra pas avoir peur du low cost. Elle a tous les atouts pour se positionner sur ce marché et comme nous l'a précisé M Monji Barbouch directeur d'une agence de voyage " Nous devrons nous adapter à la conjoncture internationale. Tunisair pourra lancer sa propre compagnie low cost. C'est bénéfique pour la compagnie. Grosso modo, le prix low cost est de 20 euros par heure de vol. A preuve, ce moyen de transport est de plus en plus prisé. Nous devrons suivre le Maroc. Notre compagnie Tunisair pourra bien se positionner sur ce créneau comme le fait actuellement le Royal
Air Maroc qui continue de dominer le paysage avec plus de 60% du trafic, et sa filiale Atlas Blue n'hésite pas à aller sur les marchés concurrentiels puisqu'elle dessert aujourd'hui plusieurs marchés européens. Sevenair pourra faire l'affaire surtout pour les destinations qui souffrent de l'aérien comme la Russie, l'Europe de l'Est et l'Amérique du Nord. " Tunisair doit ainsi se préparer à l'ouverture du ciel. Les retombées économiques du low cost sur le tourisme sont énormes. " On pourra ainsi, nous dit un hôtelier de Hammamet, nous libérer de la main mise des tours-opérateurs qui accaparant tout : de l'hôtel au bus jusqu'à l'avion. Ce Low-cost nous permettra de faire exploser le nombre des arrivées et de baisser de manière significative le coût des voyages. Le ciel mondial est sillonné de compagnies low cost. Alors Tunisair pourra faire l'affaire et augmenter son chiffre d'affaire.


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