Tabassé le polisson ? * Arnaques et compagnie * 12 millions de dinars en jeu ! L'affaire où une dame fut inculpée de mauvais traitements à l'égard de son aide ménagère, et que nous avons relatée, il y a quelque temps, revient devant la cour. C'est l'accusée qui a interjeté appel du jugement de première instance l'ayant condamnée à trois ans de prison. Rappelons que la victime a déclaré dans sa plainte que la maîtresse de céans lui avait fait voir toutes sortes de sévices, allant des coups de bâton jusqu'aux brûlures sur le corps. L'accusée maintint quant à elle, tout au long des étapes de la procédure, qu'elle considérait la jeune aide ménagère comme sa fille, et à ce titre, cette dernière avait droit à quelques admonestations... Dans son intérêt !
Tabassé le polisson ? Le jeune homme qui porta plainte contre son ami allégua qu'il fit l'objet d'un vrai passage à tabac par son ami. Celui-ci, poursuivi de coups et blessures, invoqua devant le tribunal l'excuse de provocation en déclarant qu'il avait réagi pour défendre sa mère, harcelée par cet ami qu'il reçut pourtant chez lui à bras ouverts. Ce n'était pas pour convaincre le tribunal qui le condamna en première instance à 4 mois de prison, assortis du sursis. Il interjeta appel et maintint devant la cour qu'il avait réagi pour défendre l'honneur de sa mère. D'autant plus que l'avocat de la défense soutint qu'il n'y avait aucune preuve tangible pouvant établir l'accusation à l'encontre de son client d'une manière certaine. La cour renvoya l'affaire à une date ultérieure.
Arnaques et compagnie Ce sont deux fonctionnaires qui ont été impliqués de faux et d'escroquerie dans cette affaire dont les péripéties sont assez bizarres. Les deux accusés avaient fait croire à deux demandeurs d'emploi, qu'ils interviendraient en leur faveur afin qu'ils participent à un concours national, pour travailler dans un organisme public. Une fois n'est pas coutume. Mais quand le manège se répète sept fois, c'est qu'il y a anguille sous roche. Ce manège a consisté à promettre à chaque fois à la victime, qu'il sera officiellement invité à passer le concours, et qu'il sera évidemment " pistonné " après avoir subi les épreuves du concours. Pour faire croire à l'authenticité de la convocation, il suffisait pour l'accusé de falsifier une convocation officielle en remplaçant le nom du vrai impétrant par le nom de sa victime. Ses victimes mordaient la plupart du temps à l'hameçon et payaient ce que demandaient l'arnaqueur, à titre de rétributions. L'accusé principal s'avérait avoir un complice qui l'aidait dans ces opérations, en faisant surtout de la prospection pour amener des clients, parmi ceux qui sont constamment à la recherche d'emploi. Il écopèrent après délibérations de 9 ans de prison, avec confusion des peines , puisqu'ils ont été jugés dans toutes les affaires d'escroquerie.
12 millions de dinars en jeu ! C'est le représentant légal d'une société d'import export qui porta plainte pour escroquerie contre le gérant d'une société étrangère et avec laquelle il traitait des opérations commerciales aux fins de la production et de l'exportation des produits de nettoyage. Le gérant qui reçut la somme globale de 12 millions de dinars à cette fin, mais la société demanderesse attendit vainement l'arrivée de ces produits. Pour cause : l'argent a été détourné par le gérant qui les utilisa à d'autres fins. Le prévenu, déclara quant à lui que le coût de ces produits s'avéra bien au-dessus de la somme escomptée, outre les taxes multiples dont celles exigées par le transitaire pour le bon déroulement de l'opération d'export. Il comparaîtra bientôt devant le tribunal afin de répondre des faits dont il est accusé.