Classée parmi les plus belles plages, la zone de la banlieue Nord est en train de subir une pression en termes de rejet des eaux usées traitées. En effet, trois stations d'épuration y déversent quotidiennement un volume de 180 mille mètres cubes d'eau et ce à travers le canal Khalij. Il s'agit bel et bien de la STEP côtière Nord ou plutôt celle de la Marsa ayant une capacité de 30 mille m3/J, la STEP de la Charguia 50 mille m3/J et celle de Chotrana avec une capacité de 110 mille mètres cubes d'eaux usées traitées par jour. Et si la mer de Raoued celle de la banlieue Nord en général est en train de se détériorer, c'est à cause de la qualité des eaux usées traitées qui y sont " injectées ". Elles seraient grosso modo moyennes même médiocres. Accusant une surcharge, la station de la Marsa n'est plus capable d'épurer parfaitement les eaux usées. Certains parlent même de surcharge bactérienne. Quant à l'épuration dans les deux autres STEP elle est moyenne. Elles n'arrivent pas à fonctionner convenablement lors de la saison d'été ou durant le pic. Tous ces facteurs font que la zone de Raoued et de la banlieue nord est polluée d'autant plus que le mouvement des courants marins s'oriente du Nord vers le Sud. Pis ; les stations rejettent ces substances directement au bord de la mer et non pas au large. D'où l'importance voire l'urgence à prendre les mesures adéquates pour mettre fin à ces abus contre la nature. Les solutions Certains responsables disent qu'il n'existe pas de solutions techniques pour remédier à cette situation. Pourtant des spécialistes assurent qu'il y en a et même plusieurs. Ils proposent notamment d'éloigner les eaux usées traitées par des émissaires à quelques kilomètres au large de la mer. Améliorer la qualité de traitement de ces eaux et les réutiliser pourrait également résoudre le problème de la pollution marine. Mieux encore cette technique pourrait résoudre de près ou de loin la question des ressources hydriques. Il existe une troisième solution jugée efficace et faisable. Elle est considérée comme étant la meilleure. Il s'agit de transférer cette substance vers des régions plus arides lesquelles ont un grand besoin en matière d'eau. Il serait important de rentabiliser ces projets en créant des plantations à usage collectif et rentables à moyen et long termes. D'ailleurs le ministère de l'Agriculture et des Ressources Hydrauliques compte planter la variante végétale " Jatropha " à usage de bio carburant a-t-on appris de source informée. Par conséquent ; il existe un tas de solutions qui nous permettent de préserver notre littoral et surtout notre image. Nous pourrons également bénéficier des avantages accordés par les bailleurs de fonds en appliquant le principe MDP, mécanisme de développement propre. Reste à prendre des décisions dans les plus brefs délais pour offrir à nos enfants et aux futures générations un cadre de vie sain et de qualité.