Une femme a été transportée à l'hôpital, elle souffrait d'une fracture au niveau de la main. Après s'être fait plâtrée, elle s'est dirigée vers le première poste de police pour porter plainte contre son mari. Enseignante de son état, elle était mariée depuis quatre ans à un enseignant, avec lequel elle menait une vie calme et paisible. Le couple voulait, en effet, s'offrir la belle vie. Seulement, les scènes de ménages commencèrent et les problèmes conjugaux virent le jour comme au sein de n'importe quel couple. Tels sont les faits dans cette affaire qui ont commencé par une scène de ménage banale, comme on peut en voir couramment chez plusieurs couples. Toutefois, quand on en vient aux mains, cela prend une autre tournure. L'épouse était ce jour là de mauvaise humeur. Une violente scène de ménage éclata entre les conjoints suite à laquelle l'épouse quitta le foyer conjugal et alla s'installer chez ses parents. Ulcéré, l'enseignant s'est rendu chez ses beaux parents et vit son épouse qui était en train de monter à bord de sa voiture pour aller travailler. Il lui demanda vainement de retourner chez elle, et une dispute éclata. La tension atteignit ce moment là, son paroxysme et les gestes se joignaient à la parole et la scène s'est transformée en échanges de violences. En proie à une violente colère, l'époux administra une véritable correction à sa femme qui lui a valu d'être admise à l'hôpital pour fracture. Suite à cette situation, l'épouse alla dare-dare porter plainte à la police contre son mari pour les préjudices subis. Le certificat médical a été présenté par la victime en appui à ses déclarations. L'enseignant violent a été interpellé et arrêté. Il a été inculpé de violences graves à l'encontre de son épouse, il comparut devant la chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis et nia les faits incriminés ou avoir procédé à de tels agissements, reconnaissant toutefois que des querelles l'opposaient souvent à son épouse. Il affirma que le jour des faits il surveillait les élèves qui passaient leurs examens et n'a jamais recouru à un tel acte. Son avocat plaida l'innocence de son client, affirmant que c'est la femme qui s'est déplacée à la rencontre de son mari l'insultant et lui faire entendre des vertes et des pas mûres. Et sur cette base il demanda l'acquittement de son client. L'affaire est mise en délibéré.