Dans notre livraison d'hier, deux questions de l'interview de M. Foued Bouslama ont sauté et que nous reproduisons avec les réponses. • Pouvez-vous nous éclairer sur la position du rugby en Tunisie par rapport aux autres pays. -A l'échelle africaine et internationale, la Tunisie s'est distinguée deux fois par la qualification de la Coupe du monde pour le rugby à 7 (Hong Kong et Dubaï) et on est classée parmi les trois premières équipes pour le rugby à 15. Certes, on a échoué deux fois contre le même adversaire namibien en finale et nous espérons que la chance soit de notre côté pour cette troisième rencontre faute de quoi nous serions contraints à jouer le repêchage à travers les mieux classés des continents pour accéder à cette qualification. • On dit que le rugby se portait mieux dans les anées 70. -Si on regarde dans le rétroviseur une assise a été mise en place par feu Béchir Belkhiria et la continuité de ses successeurs nous a permis d'accéder au groupe A/FIRA (fédération internationale de rugby amateurs), dans laquelle figure la France et l'Italie. Or, aujourd'hui, on se trouve lésé pour le rugby à 15 car on s'est penché sur le rugby à 7 sans pour autant donné au rugby à 15 la considération nécessaire pour nous permettre d'avoir un meilleur positionnement d'autant plus que la meilleure préparation des joueurs revient à la base avec l'infrastructure de clubs. Or, on constate que le niveau de notre championnat est très faible à part Nabeul et Jemmal qui constituent deux véritables pôles. Donc, il faut attribuer les budgets alloués au développement aux clubs afin de permettre l'accroissement de cette discipline et mieux se positionner avec des bons athlètes et des compétitions de haut niveau.