Bruel avait chanté « café des délices » pour honorer cette institution presque culturelle qu'est le café maure dans nos sociétés. Mais, depuis que les commerçants « speed » ont pris le filon en main, les cafés ne sont plus aussi « cafés » qu'ils étaient... Les salons de thé, les salons de chicha ou autres salons de spectacles ressortent des tiroirs le vieux concept des « kafichanta » ou cafés chantants. Désormais, les cafés les plus courus sont ceux où quelques voix s'y élèvent. Mais avant, du temps des cafés chantants, il y avait un droit d'entrée clair et net. Aujourd'hui, l'entrée, ce sont des portiers physionomistes qui s'en chargent ; le « droit » c'est dans chaque consommation qu'on le paye et le tout dans un épais nuage de tombac !