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Citoyens et municipalité jouent au chat et à la souris
Prolifération des déchets ménagers à La Marsa
Publié dans Le Temps le 29 - 08 - 2009

L'été et le mois de Ramadan sont deux périodes de consommation par excellence. Un détour par les centres commerciaux, les supermarchés et les marchés traditionnels, nous mettent face à la réalité du comportement du citoyen tunisien lors de ces deux périodes.
Les chariots pleins à craquer, les couffins remplis à ras bord et les sachets en plastique qui s'éventrent sous le poids des victuailles rendent compte de la " fièvre acheteuse " du consommateur. Une fièvre qui se transforme en amas de déchets de toute sorte quelques heures après achat.
Comme dans d'autres villes de la banlieue tunisoise, La Marsa souffre de la prolifération des déchets ménagers. En effet, aucun quartier n'est épargné par le phénomène. Qu'on soit à Marsa plage, Marsa Ville, Cité Marah, La Roseraie, Sidi Abdelaziz ou encore Cité des Juges, c'est le même spectacle désolant qui se répète : des sacs éventrés par les chats ou mal fermés, des cartons et des pots de peinture, des accessoires divers (chaises, tables, roues etc...) jonchent le sol. Une vision bien inquiétante qui, depuis quelques années, continue à se dégrader sans que personne ne s'en soucie vraiment.

" Dépotoir "
En faisant le tour des quartiers, nous remarquons que l'attitude des riverains est la même : se débarrasser de la poubelle au coin de la rue et si possible loin de chez soi, alors c'est le voisin qui habite l'extrémité de la rue qui hérite des déchets et bien sûr des mauvaises odeurs et des insectes qui accompagnent le sachet. Le jardin et les espaces verts aménagés dans certains quartiers se transforment, au fil du temps, en dépotoir. Tout surplus y est déposé, les déchets concurrencent les plantes, les évincent et l'espace vert destiné à l'embellissement du quartier et aux jeux des enfants devient un lieu incommodant qu'on fuit promptement.
Incommodante et désagréable, la poubelle altère l'image de La Marsa. La ville balnéaire et touristique est une ville qui souffre de la prolifération effrénée des déchets à l'instar d'autres villes touristiques. La question qui se pose alors : qui est le principal responsable d'un tel désastre ?
La réponse s'impose d'elle-même, le citoyen est le responsable direct de cette situation. Son comportement égoïste et son indifférence face à la dégradation quotidienne de l'environnement (son espace vital en somme) sont les causes principales de cet état des lieux. Mais les autorités municipales ont également leur part de responsabilité. En effet, si procéder à un ramassage quotidien des déchets paraît normal, l'anomalie se situe au niveau du nombre très réduit des bennes à ordures. Lors de l'investigation, nous n'en avons croisé que très peu (moins d'une dizaine). Ces bennes sont dans un piteux état, couvertes, elles aussi, de crasses et de saleté.

Connivence tacite
La responsabilité de la dégradation est partagée entre les citoyens et les autorités municipales. Une connivence tacite s'est instaurée illustrant l'indifférence générale où chacun des concernés se dérobe en accusant l'autre. Dans cette connivence, la nature se trouve menacée car ce que draine l'indifférence, c'est non seulement une odeur nauséabonde et un spectacle désolant, mais également des insectes porteurs de maladies ; insectes attirés par l'amoncellement des ordures et des eaux stagnantes et fétides comme nous l'avons observé au marché central de La Marsa à proximité des immeubles luxueux de Marsa plage.
Comment remédier à une situation qui se dégrade de plus en plus ? Comment faire prendre conscience aux citoyens et aux autorités de l'importance de la préservation de la ville ?
Si la municipalité a recours à des agents pour nettoyer les rues et qu'elle délègue le ramassage des ordures à une société privée, elle doit affirmer d'avantage sa lutte contre le phénomène et abandonner la technique de l'autruche en n'affrontant pas le problème. Le rôle du citoyen est primordial également c'est par et grâce à lui que les choses peuvent changer et évoluer. Un comportement plus civilisé et la prise en compte des campagnes de sensibilisation diffusées dans les médias constitueraient le point de départ d'un nouveau rapport avec le milieu vital, héritage que nous devons préserver pour les générations futures...


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