* Les assemblée extraordinaire et ordinaire renvoyées pour absence de quorum * La suppression des points et sanctions, proposées par le code disciplinaire, rejetées par les Clubs Il a fallu attendre 3h du matin pour que l'assemblée générale ayant débuté à 11h, avec une heure de retard, devienne intéressante et les discussions houleuses et rehaussées. Le code disciplinaire faisait sortir de leur mutisme les présidents et représentants de la ligue professionnelle une. Les propositions d'amendement des articles 44, 49 et 51 furent refusés en vrac et avec véhémence principalement par les trois grands clubs, représentés en les personne de Kamel Idir, Moez Driss et le secrétaire générale de l'EST. Et au débat de s'échauffer pendant trois longues heures sans qu'un terrain d'entente puisse être trouvé. L'article 44 suggérant la suppression de points en cas d'incidents graves entraînant des dégâts aux installations sportives, des blessures ou encore suite à l'envahissement du terrain avec agression envers joueurs, dirigeants ou officiels, était rejeté et même considéré anti réglementaire par les clubs susmentionnés. Prévisible et logique au vu de la difficulté de pouvoir cerner un grand public et de déterminer avec précision les fouteurs de trouble. Ceci peut donner des idées aux fanatiques et perturbateurs et les inciter à tenter de pénaliser un concurrent direct pour l'octroi du titre ou même pour éviter la relégation en bas de tableau quand chaque point devient capital. Le président de la FTF Kamel Ben Amor suspendait la séance devant l'impasse. D'ailleurs, il aurait été ridicule de passer au vote puisque la salle s'était vidé et seuls les représentants des clubs de la ligue professionnelle une occupaient encore les places qui leur étaient réservées. Pourtant la séance débutait dans une salle comble en présence du secrétaire d'état chargé du sport, Bechir Louzir, du président du CNOT Slim Chiboub, du directeur géneral du sport Mohamed Zribi et des membres du bureau de la FTF. Après l'annonce du report de l'assemblée générale à cause du quorum non atteint et les mots de bienvenues de chacun où l'accent était mis encore une fois sur la nécessité de renforcer le combat contre la violence dans les stades, les rapports moraux et financiers furent présentés à l'assistance respectivement par Ridha Kraiem et Mahmoud Hammami. Les discussions étaient, par la suite, ouvertes et là on assistait à un scénario identique aux précédentes assemblées, un remake similaire à s'y tromper et un copier/coller conforme et sans innovation aucune. D'un côté l'attentisme passif et le silence approbateur ou détaché des représentants des clubs de la nationale A et B et de l'autre les interventions personnelles, sans rapport avec l'ordre du jour et relatant le pain quotidien et le combat permanent pour la survie des clubs les plus démunis. C'est alors, un cri de détresse et un appel à l'aide des tous les petits clubs, n'ayant l'occasion de faire entendre leur voix qu'au cours de l'assemblée générale. Ils quittaient, pour la plupart, par la suite la salle indifférents aux amendements et ne semblant pas du tout concernés par les règlements. D'ailleurs, le vote s'est fait alors que la salle s'était à moitié vidée et le quorum, en ce moment même, n'y est certainement pas ! Assemblée qui tourne chaque année à la comédie mais qui en devient à la longue lassante et ennuyeuse, au contenu creux et sans substance, pauvre de toute proposition intéressante et susceptible d'améliorer le paysage footballistique. Les bulletins de vote distribués aux représentants des clubs resteront inutilisés. Ceux qui ont daigné rester au moment de l'amendement des articles des règlements généraux, de football professionnel, sportifs et du code disciplinaire, adopteront les applaudissements pour manifester leur approbation sans susciter de réactions de la part du président de la séance et de la FTF Kamel Ben Amor. C'est, peut être, bien plus facile de cette manière, pour éviter le décompte! La séance était, donc, suspendu à 5h30 du matin par décision du président de la FTF sans que le code disciplinaire ne fut adopté ou refusé. Les débats seront repris le 2 octobre pour le second épisode.