En février 2008 un coup de fil à la police fait état de la présence du cadavre d'un jeune homme dans un quartier des environs de la capitale. Le rapport du médecin légiste révèle que la mort n'était pas naturelle et que la victime a été gravement atteinte à l'aide d'un outil tranchant et qu'elle a succombé à une blessure au niveau du cœur. Une information judiciaire a été ordonnée et une enquête fut ouverte. Laquelle enquête a abouti rapidement à l'arrestation de deux suspects accusés de meurtre. Lors de l'instruction, les deux suspects ont avoué avoir participé, le jour des faits, à une beuverie dans la maison de leur ami et sa concubine. Au cours de la beuverie et alors que l'alcool commençait à faire ses effets, l'un des deux invités a harcelé la jeune fille. Agacée par le geste, elle informa son fiancé, qui a reproché les faits à son hôte. Du coup une bagarre éclata entre les deux hommes, au cours de laquelle le fiancé chassa son invité de chez lui. C'est le jeune homme renvoyé qui a été trouvé inanimé gisant dans une mare de sang. Ce fut la raison pour laquelle, le fiancé et son ami qui était présent ont été arrêtés et déférés au parquet. Traduits devant la justice, les deux jeunes hommes ont été accusés d'homicide volontaire, de complicité, et de port d'arme prohibée. A l'audience, ils clamèrent leur innocence affirmant qu'ils n'étaient pas les auteurs du meurtre. L'avocat du soi disant complice demanda l'acquittement de son client en affirmant que celui-ci n'était pour rien et n'avait même pas d'arme sur lui et n'a pas participé à la bagarre. Quant à l'avocat de l'accusé principal il plaida l'absence de preuves pouvant corroborer l'accusation d'une manière tangible et indubitable. De plus il n'y avait aucun témoin des faits et que la prétendue arme de l'agression, n'a pas été saisie. Il sollicita de ce fait, l'acquittement de son client. Après délibérations les deux accusés ont été acquittés pour manque de preuves. N'étant pas convaincu, le parquet interjeta appel et les deux accusés ont comparu hier devant la 12 eme chambre criminelle de la cour d'appel et l'affaire a été reportée à une date ultérieure.