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Pour que la mondialisation se transforme en un force positive
Discours du Président Ben Ali à l'ouverture du 21ème Symposium international du RCD
Publié dans Le Temps le 03 - 11 - 2009

Tunis-TAP - Le Président Zine El Abidine Ben Ali s'est adressé aux participants à la séance d'ouverture du 21e Symposium international du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) sur le thème "Quel système économique mondial pour garantir la stabilité et le développement dans le monde ?" par un discours prononcé en son nom par M. Mohamed Ghannouchi, Premier vice- Président du RCD et Premier ministre.
Voici le texte intégral du discours :
"Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux
Honorables invités,
Mesdames, Messieurs,
Nous ouvrons, avec la bénédiction de Dieu, les travaux de ce Symposium international que le Rassemblement constitutionnel démocratique organise régulièrement, à l'occasion de la célébration, par le peuple tunisien, de l'anniversaire du Changement du 7 Novembre 1987.
En vous souhaitant, à tous la bienvenue en Tunisie, je tiens à vous remercier d'avoir bien voulu répondre à notre invitation et prendre part à ce Symposium.
Votre présence remarquable à ses travaux illustre la profondeur des liens qui unissent notre parti aux partis frères et amis, ainsi qu'aux organisations et institutions internationales et aux élites politiques, intellectuelles et médiatiques de vos pays. Notre souhait, quant à nous, est que cette rencontre constitue une opportunité pour l'approfondissement de la réflexion et pour l'enrichissement du dialogue au sujet des préoccupations de notre époque, des problèmes d'actualité et des mutations profondes et accélérées qui se produisent, de nos jours, dans le monde, et qui auront nécessairement un impact sur l'avenir de l'humanité.
Le RCD a assuré, avec le plus grand soin, les préparatifs de ce Symposium d'autant que cette rencontre se tient juste après les élections présidentielle et législatives qui ont eu lieu dans notre pays le 25 octobre écoulé et ont marqué une étape historique importante, illustrant, une fois de plus, le degré de maturité atteint par notre peuple et l'enracinement profond de l'édifice démocratique pluraliste dans notre société.
Ces élections se sont déroulées dans un contexte de transparence et de compétition loyale entre les diverses listes des partis politiques et des indépendants, à la faveur des garanties que nous leur avons assurées, afin qu'elles traduisent, de manière claire, l'évolution de la vie politique dans notre pays, dans le cadre de la primauté de la loi, ainsi que des valeurs et des principes de la République.
C'est ce qui a été relevé et apprécié par les observateurs venus de pays frères et amis qui ont suivi le déroulement de ces élections, tout autant que par le rapport pertinent de l'Observatoire national des élections présidentielle et législatives.
Le peuple tunisien a exprimé sa volonté à travers les urnes, et a choisi sa direction et ses représentants, en toute lucidité et avec un sens aigu de la responsabilité.
Autant nous sommes fiers de la confiance de notre peuple et de son adhésion à nos choix et à notre programme pour le prochain quinquennat, autant nous tenons à féliciter le RCD pour le prestige populaire dont il jouit, pour le rayonnement dont il fait preuve dans toutes les régions et auprès de toutes les catégories sociales, et pour son enracinement dans tous les milieux. Le RCD est le parti au long passé dont nous avons fait le dépositaire du projet initié par le Changement, pour contribuer à la réalisation des divers programmes que nous avons élaborés pour assurer l'invulnérabilité et le progrès de notre pays, et garantir l'avenir de ses générations montantes.
Mesdames, Messieurs,
Ce Symposium international se propose de débattre du thème: « Quel système économique mondial pour garantir la stabilité et le développement dans le monde». C'est là un sujet qui revêt une grande importance, tant il soulève les principales problématiques et les plus grands défis auxquels l'humanité se trouve confrontée en cette étape décisive de son histoire.
C'est que le monde connaît, de nos jours, des mutations profondes, engendrées par l'extension du phénomène de la mondialisation et l'orientation de nombreux pays vers la constitution d'ensembles régionaux et internationaux regroupant des pays développés et des pays en développement. Du fait de l'internationalisation des marchés, de la mondialisation des systèmes de production et de l'intégration financière mondiale, les échanges de biens et de services ont connu un développement sans précédent, tout comme la circulation rapide des capitaux entre les divers pays, qui a donné lieu à des résultats remarquables, à l'échelle mondiale, au niveau de la croissance et de la maîtrise de l'inflation.
Néanmoins, ceci n'aura pas empêché l'apparition de maints aspects négatifs, les déséquilibres fondamentaux du modèle de la mondialisation, la discordance des politiques macroéconomiques et le caractère partiel des réformes structurelles ayant donné lieu à des convulsions financières successives.
La conjoncture économique et financière mondiale a, ainsi, connu sa crise la plus grave depuis les années 30 du siècle dernier, du fait de l'étendue de la marge de risque due à la mondialisation des marchés financiers et à l'usage abusif des instruments financiers sophistiqués qui ont alimenté les manœuvres spéculatives et creusé l'écart entre le secteur productif et le secteur financier.
Le volume des transactions opérées par le biais de ces instruments non encadrés est ainsi monté en flèche pour atteindre des chiffres représentant plusieurs décuples du volume de l'économie réelle, à un point tel que le secteur financier est devenu un circuit distinct et autonome, échappant au pouvoir des autorités de contrôle.
C'est ce qui a conduit à une aggravation des risques dont ces instruments sont porteurs, un climat de défense s'est alors installé dans les places financières, avec pour corollaire, une pénurie des liquidités, une paralysie de l'activité de crédit et des retombées sur l'économie mondiale. Et n'étaient les interventions coordonnées et intensifiées des banques centrales, grâce à des mesures non-conventionnelles prises au niveau des politiques monétaires, et l'intervention des gouvernements, à travers les programmes diversifiés de sauvetage et de relance économique, la crise aurait pu prendre des dimensions autrement plus graves.
L'absence d'une approche globale prenant en considération la notion de développement humain équitable, a contribué à approfondir l'écart entre les pays et les peuples, et à élargir l'aire de cette crise dont les incidences ont frappé les pays en développement.
L'instabilité des cours des denrées de base et la hausse sans précédent des prix des hydrocarbures, au cours du premier semestre de l'année 2007, ont eu des répercussions directes sur les coûts de production, de stockage et de transport des denrées de base et des produits alimentaires, ce qui a mis en danger la sécurité alimentaire dans le monde et, tout particulièrement, dans les pays les moins développés.
Ce qui a aggravé la situation, c'est bien le danger de la pollution et de la dégradation de l'écosystème, la compétition débridée et la mondialisation de l'économie ayant donné lieu à une exploitation intensive et souvent incontrôlée des richesses naturelles non renouvelables.
La Tunisie a joué un rôle précurseur dans l'observation et l'analyse des développements intervenus sur les marchés financiers mondiaux, dès l'apparition des premières prémices de la crise, en mettant en place des cellules de veille et de suivi dont nous avions ordonné la création, depuis la fin de l'année 2007, et qui ont permis d'établir une stratégie nationale cohérente pour faire face aux retombées de la crise et préserver les équilibres intérieurs et extérieurs de notre pays.
Nous avons, en outre, veillé à suivre une démarche qui concilie l'option de libéralisation de l'économie avec la mise en place de mécanismes de prévention des risques, en adoptant le principe de la vigilance, en faisant recours à la prospective et en observant une prudence totale dans la politique monétaire.
A cet effet, nous avons créé un Centre de recherches et d'études financières et monétaires, au sein de la Banque Centrale de Tunisie, afin d'observer les développements de la situation financière et économique mondiale, de les analyser et d'évaluer leurs incidences sur l'économie nationale.
Et si nous avons pu, grâce à ces mesures structurelles et conjoncturelles que nous avons ordonnées, renforcer l'aptitude de notre économie à faire face à la crise, l'évolution de la conjoncture économique nationale constitue la meilleure preuve de la pertinence de nos choix et du réalisme de notre approche à travers laquelle nous nous sommes attachés à mobiliser les secteurs banquier et financier au service de l'activité économique.
Dans le domaine de la libéralisation des finances extérieures, nous avons accordé la priorité à l'affranchissement des opérations financières liées aux activités de l'entreprise économique, ainsi que des investissements directs qui contribuent au financement de projets générateurs d'emplois.
Nous sommes déterminés à poursuivre les réformes afin de réaliser la libéralisation totale du Dinar, avant la fin de l'année 2014, de hisser la Tunisie au rang de place financière régionale, d'élever le taux de croissance à un niveau qui nous permettra de rejoindre le cortège des pays développés et d'améliorer davantage la situation sociale.
Nos réalisations et nos acquis dans les domaines économique et financier nous incitent, aujourd'hui, à un surcroît de labeur et d'effort, et à une vigilance et une prudence accrues et continues, pour que notre pays puisse atteindre ses objectifs de développement et relever les défis à venir que nous avons mentionnés dans notre programme électoral.
Comme nous l'avons précédemment souligné, nous sommes confiants en la capacité de notre pays de retrouver les taux de croissance les plus élevés, au début de cette nouvelle étape, et de continuer à accomplir des réalisations pour concrétiser nos objectifs pour les années à venir, lesquels nécessitent un changement qualitatif majeur dans notre approche de développement et de l'investissement, pour habiliter notre pays à relever le défi de l'édification de l'économie nouvelle et à rattraper, dans les plus brefs délais, le cortège des pays développés.
Nous avions, à cet égard, appelé la communauté internationale à établir des règles d'éthique sous forme de code de conduite international engageant tous les pays, garantissant l'harmonie entre le secteur financier et le secteur économique, édictant des normes de gestion et d'évaluation des risques, et encadrant les transactions opérées au moyen des produits financiers sophistiqués. Et cela outre la nécessité d'étendre le contrôle à toutes les institutions financières dont les activités impliquent le facteur risque.
Les récents développements de la conjoncture économique et financière mondiale ayant apporté des signes annonciateurs de la sortie de récession de l'économie mondiale issue de la crise, nous appelons la communauté internationale à coordonner davantage ses efforts et à intensifier ses mécanismes de coopération, pour prévenir le retour d'une pareille crise.
C'est que nombreuses sont les données qui attestent de la fragilité de la situation, dans le contexte de la montée du chômage, du déficit des budgets publics et des paiements courants, et du recours de la plupart des Etats à une politique protectionniste.
Nous invitons, également, la communauté internationale à faire preuve de vigilance continue et à accorder une importance maximale à l'impératif d'établir des stratégies cohérentes pour sortir de la crise et de s'assurer du plein rétablissement de l'économie mondiale. Dans ce cadre, il importe d'être attentifs aux risques d'inflation, de hausse de la dette publique et des conséquences de blocage du processus de relance de l'économie mondiale, dans le cas où il serait fait recours à des politiques financières et monétaires inadéquates.
Les efforts déployés pour redonner à l'économie mondiale sa cadence normale ne doivent pas nous faire perdre de vue la nécessité de répondre aux besoins des pays émergents et en développement, en flux de capitaux à des conditions qui puissent leur permettre de réaliser leurs programmes de développement et de s'intégrer dans le circuit économique mondial.
Nous rendons hommage au Groupe des 20 et aux instances financières internationales pour les efforts qu'ils ont déployés en vue de jeter de nouvelles bases pour l'organisation et le réajustement de la finance mondiale, et lançons un appel en faveur du renforcement de la présence des pays émergents et en développement, et de leur implication effective dans les sphères de décision.
Dans ce cadre, nous avions appelé à la nécessité de réviser le rôle du Fonds Monétaire International dans le traitement des problèmes financiers et monétaires mondiaux en lui conférant des prérogatives exhaustives en la matière et en assurant l'engagement de tous les pays, y compris les pays développés, en faveur de l'opération de redressement du secteur financier qui est menée par cette instance internationale
Mesdames, Messieurs,
La stabilité, la paix, la sécurité et le bien-être sont des notions interdépendantes et indissociables dans la vie des peuples, tant au niveau national qu'au niveau international. C'est que le monde a connu tant de crises, de tensions et de guerres dont la cause principale n'était autre que la répartition inéquitable des richesses, la volonté d'en accaparer les sources ou de mainmise sur leurs lieux d'origine.
Ces troubles ont eu un effet des plus néfastes sur les peuples et les pays vulnérables et les plus démunis, qui n'ont pas la capacité de faire face à ces convulsions, du fait de la faiblesse des mécanismes du pouvoir en place.
Dans le même temps, ces crises ont été un catalyseur de la réforme dans les pays qui possèdent une capacité élevée d'introduire des réformes politiques, de remédier aux distorsions et de mettre à profit leur rapidité de réaction aux crises.
Les enseignements tirés des expériences historiques montrent que, par-delà son importance, le domaine économique ne suffit pas à lui seul pour garantir la paix et la sécurité dans le monde, tant que ne seront pas réunies les conditions de respect de la légalité internationale, de garantie de la pérennisation du développement dans le monde, et de concrétisation de la justice, du partenariat, de la solidarité et de l'égalité des chances pour tous les peuples.
C'est ce qui implique la nécessité de parvenir à un consensus général en faveur d'un système économique international qui garantisse la stabilité dans le monde et soit à même de transformer la mondialisation en une force positive de nature à renforcer les attributs du développement économique durable, juste et équitable, et à contribuer à accroître l'aptitude des pays en développement à résister aux crises et à réaliser le bien- être de leurs peuples.
Nous croyons que la communauté internationale est appelée à concevoir une stratégie mondiale équitable et non discriminatoire, donnant la priorité à la dimension développementielle, préparant la voie à un environnement économique international adéquat, pour accélérer le développement, parfaire la corrélation entre les systèmes commerciaux et renforcer la transparence des systèmes monétaires et financiers. Cette stratégie devra également favoriser la participation des pays en développement à la prise de décisions, au niveau international, et à la mise à profit des opportunités que leur offre la mondialisation.
Il importe, en outre, de rectifier les règles auxquelles il est fait recours pour limiter la liberté du commerce et d'œuvrer en faveur de l'ouverture graduelle des marchés aux produits industriels, aux denrées agricoles et aux services, dans les pays développés comme dans les pays en développement, en vue de favoriser le partage des bienfaits de la libéralisation économique.
Dans ce contexte, nous saluons les démarches déployées en vue de la relance des négociations, dans le cadre des rounds de Doha. Nous soulignons, en outre, la nécessité d'impulser l'investissement extérieur et de développer les financements au profit des pays en développement. Nous appelons la communauté internationale à mobiliser une aide supplémentaire, dans les volumes et la qualité convenus, pour concrétiser les objectifs de développement du Millénaire.
Nous appelons, également, à l'adoption de mesures internationale efficientes pour l'édification d'une économie qui favorise l'accroissement des opportunités d'emploi et la réduction des écarts sociaux, permette la préservation de l'environnement et garantisse un développement durable, à travers la concrétisation de solutions adéquates aux problématiques de l'environnement, la lutte contre la désertification, l'érosion et les pressions sur les ressources naturelles, et la mise en place des mécanismes qui permettent de faire face aux défis générés par les changements climatiques.
A cet égard, nous soulignons la nécessité de prendre des initiatives efficaces, dans le cadre des conventions et des traités internationaux, en vue de développer l'émigration organisée et sécurisée, de favoriser la libre circulation de la main-d'œuvre et de préserver les droits économiques, sociaux et culturels des immigrants dans leurs pays d'accueil.
Dans ce domaine, également, il est impératif d'œuvrer dans l'avenir à réduire le déséquilibre entre les deux sexes, à dynamiser la participation de la femme à la vie économique et à l'inciter à s'engager dans le domaine de l'investissement, à s'insérer dans le marché de l'emploi, à consolider ses aptitudes à la création de richesses et à accroître son taux de participation aux activités sociales et politiques.
Mesdames, Messieurs,
Le souci de garantir la stabilité, la paix et la sécurité dans le monde et d'assurer l'égalité des chances pour tous les peuples, constitue un élément saillant et constant de notre politique. Depuis la tenue du premier Symposium du RCD, en 1989, aucun symposium international organisé par notre parti n'a manqué de mettre l'accent sur ce principe en tant que donnée stratégique dans la vie des nations.
Nous avons constamment prôné la nécessité de se conformer à la légalité onusienne, de respecter les droits et les spécificités nationales des peuples, de consacrer la communication et le dialogue entre les cultures et les civilisations, de s'attacher aux valeurs de tolérance, de droit et de justice, et d'édifier un bien-être économique mondial solidaire, fondé sur la concordance des intérêts et sur le partenariat équilibré.
Ce sont là autant de principes et de choix qui nécessitent, à nos yeux, une volonté politique créatrice et une action intellectuelle et morale exhaustive que vous êtes - j'en suis persuadé - les mieux qualifiés à concrétiser et à renforcer, lors de semblables rencontres et forums consacrés à l'examen des problèmes mondiaux qui se posent à notre époque.
Je suis convaincu que les conclusions et recommandations sur lesquelles déboucheront vos travaux, seront d'un apport qualitatif certain contribuant à relever les défis de l'avenir.
Je tiens, pour conclure, à vous renouveler mes salutations et mes souhaits de bienvenue, en formant, pour vous tous, mes meilleurs vœux pour un agréable séjour parmi nous."


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