La grippe A (H1N1) frappe fort. Aux derniers bilans de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 6770 ont trouvé la mort sur 527.000 cas confirmés en laboratoires. Les dégâts s'arrêteront-ils là ? Improbable. Le virus s'avère d'une rare mobilité et sa propagation s'intensifie d'une façon vertigineuse. Si le continent américain prend la tête des pays les plus touchés avec près de 5000 décès, c'est l'état d'alerte à travers le monde et chaque pays affine sa stratégie de prévention et de contrôle sanitaire. Les experts internationaux se penchent quant à eux aux problèmes de la recherche liés à cette grippe qui s'abat tel la foudre. Plaçant la santé du citoyen au-dessus de toutes ses priorités, la Tunisie s'est attelée dès les premiers jours de l'apparition de la grippe à installer un dispositif de veille sanitaire efficace et a pris toutes les dispositions préventives contre le virus. Outre la mise en place d'un numéro vert pour renseigner, les autorités ont renforcé les contrôles aux frontières pour détecter les cas suspects venant de l'étranger. Il en est ainsi de l'importation des vaccins et des médicaments nécessaires pour faire face à cette épidémie. Mais toute cette stratégie ne peut être efficiente qu'avec le concours du citoyen qui doit se conformer aux consignes d'hygiène et de prévention. Il est vrai que plusieurs cas se déclarent dans le milieu scolaire. Mais rien n'incite à la panique. Les ministères de la Santé publique, de l'Education et de la Formation rassurent les parents d'élèves et comptent sur leur aide pour préserver la santé de nos enfants.